Revue de la presse ivoirienne du 2 juin 2010
Voici les principales informations de journaux ivoiriens parus ce mercredi:
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FRATERNITÉ MATIN
Une quarantaine d'entreprises françaises dont la moitié est arrivée de la métropole prennent par aux Journées nationales des technologies de l'information et de la communication ouvertes mardi au Palais de la culture de Treichville à Abidjan. Une forte participation de la France qui, en répondant favorablement à la demande de l'Union nationale des entreprises de télécommunication (Unetel), organisatrice du salon qui fait d'elle le pays à l'honneur, a voulu montrer l'excellence de ses relations avec la Côte d'Ivoire, a indiqué Jean Marc Simon, ambassadeur de la France en Côte d'Ivoire. Dans l'allocution qu'il a prononcée à l'ouverture des Journées, le diplomate français a démontré le poids des entreprises françaises dans l'économie ivoirienne avec 1300 milliards de francs CFA investis dans le secteur des NTIC en 10 ans et 600 entreprises françaises représentant le 1/3 du PIB qui exercent en Côte d'Ivoire. Au total, a-t-il dit, la France, à travers ses entreprises, est bien présente dans le développement des NTIC en Côte d'Ivoire. Un développement qui reste encore inaccessible à une frange de la population ivoirienne, a indiqué le ministre ivoirien des NTIC, Houga-Bi Gohorey Jacques.
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LE NOUVEAU RÉVEIL
Au total 135 prêtres ivoiriens en partance pour un pèlerinage international à Rome dans le cadre du 150ème anniversaire de Saint Marie-Vianney, Saint patron des prêtres, sont bloqués à Fatima (Portugal) où ils ont été expulsés de leur hôtel pour des raisons financières. Selon un prêtre joint au téléphone, ses confrères et lui ont été vidés de leur hôtel où ils étaient logés depuis leur arrivée au Portugal le 25 mai devant des caméras et appareils photos de journalistes portugais. Les prêtres sont pour l'instant hébergés dans un séminaire en attendant que leur agence de voyage négocie pour les reloger dans un hôtel plus abordable. Aux dernières nouvelles, les évêques réunis à Abidjan auraient pris la décision de mettre un terme au pèlerinage et de faire rentrer tous les prêtres en Côte d'Ivoire. Encore une fois, c'est l'image de la Côte d'Ivoire qui prend un sérieux coup à l'extérieur.
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L'INTER
Le mot d'ordre de grève illimitée lancé par le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) a largement été suivi hier mardi sur l'ensemble du district d'Abidjan et à l'intérieur du pays. Les classes sont restées hermétiquement fermées dans les établissements publics d'enseignement primaire. Dans certains établissements, les enseignants présents s'adonnaient plutôt à des causettes loin de leur poste de travail. Cette grève, initialement prévue du 29 au 30 mars, avait été suspendue par le bureau national du MIDD après une rencontre avec le chef de d'État Laurent Gbagbo. Le président aurait pris l'engagement de satisfaire à leurs revendications à la fin du mois de mai. Cette grève illimitée est donc la conséquence du non-respect des engagements. Les grévistes réclament le paiement du reliquat des indemnités de logements, le déblocage des salaires ainsi que le paiement des bonifications indiciaires des instituteurs.