Nul parmi les auditeurs n'a encore entendu DSK s'exprimer.

On a donc affaire à  des discours qui tournent en rond, des espèces de monologues collectifs érigés sur des supputations et conjectures purement aléatoires car elle restent absolument extérieures au présumé coupable et donc nécessairement subjectives et arbitraires.

Elles se nourrissent exclusivement de faits et dires émanant de réactions de tiers et qui sont remémorés autour de la personnalité du prévenu telle qu'elle est perà§ue par les autres.

Les témoignages favorables de proches sont mis en balance avec ceux de personnes moins bienveillantes, qui tendent à  fabriquer un personnage sur mesure susceptible de correspondre au profil type de l'agresseur sexuel

C'est un véritable feuilleton que l'on pourrait titrer: / DSK ou le Tsunami dans la classe politique franà§aise/, un feuilleton qui tient toute la France en haleine et monopolise l'essentiel du champ médiatique; qui fait passer la narration du sort d'un individu avant le compte rendu de la situation catastrophique dans les pays arabes, en Libye o๠sont impliqués les pays de l'Otan, par ex. et les Palestiniens tués hier par des balles des forces israéliennes.

Un bonne illustration pour un cours à  des étudiants de sciences sociales pour montrer comment les médias répondent bien à  la catégorie : /agents sociaux/ en imposant des sujets d'information d'intérêt médiatique au détriment des sujets d'informations d'intérêt objectif.