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A la vieille du G20 : la City londonienne se barricade, la tension monte, Obama répond à Sarkozy


La City, cœur financier Londonien, est quadrillée par près de 10.000 policiers, Scotland Yard aurait constaté "une importante agitation dans les milieux anarchistes ces derniers temps", selon les médias. Les employés d'établissements financiers seraient terrorisés à la seule idée de la présence de milliers de manifestants (on en attend plus de 100.000) et notamment de groupes d'individus résolument disposés à en découdre avec les représentants d'un capitalisme qui ruine le monde entier.

Les comportements versent même dans le ridicule et l'absurde: les habitués de la City ont tombé les costumes cravates pour se déguiser en citoyen "ordinaire", voire en pauvres, vêtus de jean et de basket.

Le président américain Barack Obama a indiqué mercredi suite à sa rencontre avec le Premier ministre britannique Gordon Brown que les divergences du G20 sont exagérées, soulignant l'importance des points communs. Une réponse au président français qui a menacé de se retirer du sommet si la demande française pour une réglementation bancaire plus stricte n'était pas satisfaite. Les Allemands désapprouvent cette attitude et tentent de calmer le jeu.

Lors d'une conférence de presse conjointe suite à leur rencontre au 10 Downing Street, MM. Obama et Brown ont tous deux souligné qu'ils sont tombés d'accord sur le fait qu'une solution mondiale était nécessaire pour lutter contre la crise financière.

M. Brown a indiqué qu'ils sont également convenu de la nécessité de réglementations bancaires, soulignant qu'il n'y aura pas de redressement tant que les banques ne seront pas nettoyées.

"L'ère de l'irresponsabilité est désormais derrière nous", a déclaré M. Obama, ajoutant que des mesures seront proposées pour mettre fin aux abus des institutions bancaires.

M. Obama a jugé sa rencontre avec M. Brown "productive". Concernant le sommet du G20, il a indiqué : "Je viens ici pour écouter", soulignant que les dirigeants doivent chercher "les points communs", et non les "divergences".