Algérie: les toxicomanes se défonceraient à la poudre de cafard

Le cafard grillé et réduit en poudre serait très apprécié des toxicomanes algériens pour ses supposées propriétés hallucinogènes, selon plusieurs sources concordantes.

Les autorités sanitaires s’inquièteraient de cette information relayée au mois de janvier dernier par le quotidien Info Soir et reprise récemment par Slate Afrique.

Lors de la conférence de presse consacrée au Plan national de prévention de proximité, Hassan Babaci, Président de l’association « Les amis de la Casbah », lançait que « le cafard frit est le nouveau mets des consommateurs de drogues qui le considèrent comme un hallucinogène ».

Drogue à la mode, car peu coûteuse…

Le cafard transformé en poudre serait ainsi snifé ou fumé par de nombreux jeunes toxicomanes. C’est devenu une drogue à la mode, car évidement peu coûteuse.

Sur le forum du site féminin Dziriya.net, on affirme que cette utilisation du cafard existerait depuis les années 1990.

Le cafard est connu pour sa résistance à la radioactivité et se retrouve aussi dans la composition de médicaments pour traiter l’asthme ou bien encore la bronchiolite. Il est aussi utilisé dans l’homéopathie.

La Blatta Orientalis a été connue dès l’Antiquité dans la médecine grecque et chinoise. S’il est utilisé dans l’univers de la pharmacopée, le cafard est aussi porteur de maladies - Escherichia coli et de nombreuses autres - qui pourraient avoir des conséquences sur la santé de l’homme.