Le variant Omicron pourrait être une «bonne nouvelle» selon certains spécialistes
Par racPublié le
Le variant Omicron serait la "lumière au bout du tunnel" qui mettra fin à l'épidémie de covid ? L'apparition du variant Omicron pourrait être, assez paradoxalement, une bonne nouvelle dans la lutte contre l'épidémie de covid selon certains spécialistes. Ils estiment que la mutation d'un virus peut entraîner une baisse de sa létalité et rendre ainsi la maladie bénigne.
"À mon avis, cette nouvelle variante est peut-être la lumière au bout du tunnel", a assuré ce mardi un immunologue israélien, sur i24News.
Le professeur Zvika Granot de l'Université hébraïque de Jérusalem pense qu'Omicron "est une variante très contagieuse mais peut-être pas aussi agressive qu'on ne le craint".
Le médecin fonde son analyse sur les données en provenance d'Afrique du Sud où ce nouveau variant a été identifié la semaine dernière. Les autorités sanitaires des pays du sud de l'Afrique, particulièrement touchés, indiquent par les cas d'Omicron souffrent plutôt de symptômes bénins moins virulents que ceux du variant Delta, devenu majoritaire dans le monde depuis cet été. Les personnes contaminées avec ce virus muté semblent beaucoup moins souffrir de difficultés respiratoires notamment.
Un variant moins virulent remplacerait l’autre et permettrait aux non-vaccinés de s’immuniser
Yves Van Laethem à @ladh: #Omicron pourrait être "un très beau cadeau de Saint-Nicolas, dans le sens où un variant moins virulent remplacerait l’autre et permettrait aux non-vaccinés de s’immuniser. Si les malades ont un rhume et 37,7 de fièvre, cela est moins problématique.”
— michel henrion (@michelhenrion) November 29, 2021
"Au fur et à mesure que le coronavirus évoluera, il sera de moins en moins agressif", a ajouté le professeur Granot. Omicron pourrait donc, à terme, supplanter Delta par sa grande capacité de transmission mais parallèlement faire chuter drastiquement l'impact sur le système de santé. Selon l'immunologue, le virus sera probablement encore présent pendant de nombreuses années, avec de nouvelles variantes, de moins enmoins capables d'atteindre le statut d'épidémie mondiale.
Tous ces propos seraient de nature à rassurer les nombreux pays, inquiets de l'apparition du variant Omicron, qui ont décidé de nouvelles restrictions sanitaires, notamment des fermetures de frontières.
Il reste cependant de nombreux spécialistes qui appellent à la plus grande prudence. Beaucoup soulignent d’abord que les cas en Afrique du Sud concernent principalement des personnes jeunes: il n’est donc pas étonnant de ne pas avoir trouvé des formes graves pour l’instant, et ça ne prouve rien. Selon eux, Il faut attendre au moins deux semaines environ avant d’en savoir vraiment davantage sur cet Omicron et l’effet de ses nombreuses mutations.