Pour un nouvel ordre économique mondial (Chronique)

Savez-vous que les États Unis d’Amérique ont une dette de plus de 34000 milliards de dollars et que l’hégémonie du dollar leur permet d’exporter l’inflation vers d’autres pays, ceci expliquant la puissance économique, militaire et politique des USA , et parallèlement l’affaiblissement du reste du monde?

C’est ce qui avait poussé à  des velléités de "dédolarisation", au début de la fin des pétrodollars, au changement de position de l’Arabie saoudite, à  l’émergence des BRICS et à la volonté de plus en plus partagée d’un nouvel ordre économique mondial. 

Nous entrons de plus en plus dans une nouvelle ère dans laquelle l’influence et la domination du bloc occidental va s’amenuiser et dans laquelle surgiront de nouvelles puissances plus respectueuses du droit des états et des peuples d’avoir des droits et de bénéficier d’échanges économiques plus équilibrés et plus mutuellement bénéfiques.

Le problème est d’asseoir un système crédible reposant sur une monnaie d’échange plus crédible et soumise à des garanties liées par exemple à la convertibilité irréversible et permanente de l’or.

L’acquisition par bon nombre de pays, en particulier la Chine et la Russie, de réserves importantes d’or entre de plain-pied dans cette perspective .

Savez-vous aussi que les États-Unis d’Amérique disposent de plus 800 bases militaires dans le monde ?

Une telle dispersion obéit, bien entendu, à faire de l’arsenal et de la force militaire américaine une forme d’intimidation et d’influence et bien entendu de La Défense des intérêts strictement américains des États Unis d’Amérique, dans le cadre d’une politique de deux poids deux mesures dans l’expression de son rôle de gendarme du monde.

Le conseil de sécurité de l’organisation des nations unies ( ONU) est devenu totalement obsolète et s’est complètement éloigné de sa vocation première de défendre le droit international, le droit des peuples à l’autodétermination, à la souveraineté, de protéger les minorités. Il s’est donc complètement et viscéralement dévoyé.

Les exemples démontrant cet état de fait sont si multiples qu’il est aisé d’en faire la démonstration.

Le paradoxe de la politique diplomatique des États Unis á propos, à titre illustration, concernant les conflits au moyen orient, est éloquent.

La médiation effectuée par la Chine pour atténuer les tensions entre l’Iran et l’Arabie saoudite et aller vers une réconciliation entre les deux protagonistes est restée au travers de la gorge des USA alors que ce pays aux multiples états confédérés devrait plutôt se réjouir de cette situation. Et surtout de ce dégel qui amoindrit les ambitions de nucléarisation de la région et de surarmement des états de la région.

De plus, le soutien inconditionnel des USA à Israël, en dépit qu’ils n’ont jamais cessé de clamer la nécessité de la cohabitation pacifique de deux états, en l’occurrence, la Palestine et Israël, conduit à s’interroger sur la pertinence et la clarté de la diplomatie américaine lorsqu’on sait qu’ils viennent de nouveau de refuser de reconnaître officiellement l’État de la Palestine .

Le comble de cette hypocrisie atteint son paroxysme lorsqu’on constate que les USA pourchassent et intimident les juges de la Cour Internationale de Justice pour avoir osé convoquer le président israélien Netanyahu et son chef de La Défense devant l’instance internationale pour génocide et crime contre l’humanité, suite aux massacres innombrables et répétés de civils palestiniens de GASA . 

Cette indifférence et cette attitude n’honorent pas ce grand pays qui a envoyé un homme fouler le sol lunaire .