A mort l’artiste !

A mort l’artiste !

À mort les parasites ! 

À mort ! Les profiteurs de notre système social qui ne traversent pas la rue pour trouver du travail. 

https://youtu.be/FHMy6DhOXrI

À mort ! Cette vermine, de plus de 10 millions sous le seuil de pauvreté qui se gobergent sur notre dos

À mort ! Ces sans toit ou mal logés qui nous coûtent et qui voudraient qu’on leur ouvre ces trois millions d'appartements vides

À mort ! Ces retraités qui ne savent pas se contenter du minimum vieillesse. 

https://www.statistiques-recherches.cnav.fr/le-minimum-vieillesse.html

À mort ! Cette multitude qui refuse de travailler jusqu’à la mort pour profiter de la retraite. 

https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/retraites-le-senat-propose-de-repousser-l-age-de-depart-a-63-ans-en-cas-d

À mort ! Ces pauvres qui réclament leurs droits pour juste survivre, ne connaissent pas leurs droits ou tout simplement subissent le système qui fait tout pour qu’ils n’y aient pas droit, les dégoûte dans une multitude de démarches et rallonge la durée des versements. 

https://www.aide-sociale.fr/non-recours/

À mort ! Ces artistes, ces autrices, ces auteurs qui s’imaginent obtenir et profiter d’un revenu décent pour leur travail. 

http://www.cnt-so.org/IMG/pdf/presentation_staa_adhesion.pdf


« Vous avez tué mon père par votre indifférence. » 

Richard n’attendais rien. Il voulait juste vivre, être heureux….

Cette tribune dans la presse du sud de la France fait le buzz sur les internets. Cela m’interpelle. 

Je clique.

C’est une tribune de Stella, la fille de Richard mon ami photographe, peintre.

Elle a seize ans. 

Je lui achetais quand je pouvais une de ses œuvres. 

La force de sa création me transperçait.

Nous, nous faisions beaucoup de confidences.

Je découvre l’immensité de sa détresse lors de ses derniers mois. 


Cinq ans plus tôt.


“Tu as un quart d’heure de retard papa.

On a eu peur.

Mirko croyait que la police t’avait arrêté, que tu étais en prison. Il pleurait fort. Je n’arrivais plus à le consoler.”

“Je m'excuse les enfants.

J’ai fait mon maximum.”

Je m'agenouille aux pieds de mes enfants. 

Je les serre tout contre moi très fort. 

Je retiens mon émotion, mes larmes. Maintes fois, je n’ai pu les retenir. Maintes fois, j’ai craqué. J’ai pleurer. J’ai crié. J’ai hurlé, sans arriver à les préserver. 

Il faut que je les rassure. 

Je ne dois rien laisser transparaître même si ces mots déchirent mon coeur.

“Je m’excuse. 

Je ne ferai plus de bêtise. 

Ne vous inquiétez pas. 

On va y arriver. 

Je vais y arriver. 

Rien, n’y personne ne nous enlèvera notre amour et ne nous séparera.

Je n’irai pas en prison. 

La vie est difficile. 

Je me bats. 

Je vous aime très fort.”

Mirko et Stella sont les enfants de Richard. 

Ils ont huit et onze ans. 

Après une longue bataille, des mensonges, des manipulations, des menaces de ses ex-beaux-parents, Richard a enfin obtenu# la garde partagée de sa fille et de son fils.

Sa vie ne tient qu’à un fil. Richard est un funambule au-dessus du vide et de l'indifférence. Richard se bat pour survivre, aller enfin jusqu’au bout de son combat pour vivre de son travail d’artiste peintre et photographe, et être enfin heureux avec ses enfants. 

Ses enfants Mirko et Stella ont traversé avec lui cinq années d’enfer pour pouvoir échapper aux griffes de la justice, d’une belle famille vengeresse, de créanciers sans scrupules, d’une administration sociale organisée par l’Etat pour faire la chasse aux pauvres, et de la difficulté de leur père de vivre de son travail malgré son talent ses deux dernières années.

Il est plus facile pour l’Etat de laisser fuir 170 milliards d’euros dans les paradis fiscaux par an, choyer les plus riches en supprimant l’ISF et à coup de niches fiscales, d’envoyer un type dans l’espace, que de permettre une vie meilleure pour tous. 


“J’ai eu du retard car je suis allé faire des courses.

Je ne voulais pas vous inquiéter mes amours. 

Vous avez faim ? 

J’ai acheté des sardines. 

Nous allons faire la grillade dans le jardin. 

Ceux qui aiment les sardines lèvent le doigt !”

Les enfants sautent de joie. 

“On peut t’aider papa ? 

Je vais mettre la table.” Dit Stella. 

“Mirko, sort des pommes de terre. 

Nous allons les faire cuire à la cendre. 

Tu les enveloppes dans du papier aluminium. 

Puis, tu les déposes sur la table près du barbecue.” 

“Maman est morte. Elle ne reviendra pas.

Tu dois l’oublier papa. 

Mirko et moi avons besoin de toi.”

Un flic me demande de me tourner. 

Il me fouille. 

Puis, il me met des menottes. 

Je suis embarqué au commissariat. 

La voiture file, hurlante, sous gyrophare. 

Nous faisons une halte aux urgences pour contrôler mon taux d'alcoolémie.

“Montrez-moi votre main droite et donnez- moi votre index.” Me dit une infirmière sans me regarder et dans l'indifférence totale. 

“Je ne suis pas un animal à qui l’on parle mal en oubliant tout principe de politesse parce que je suis menotté et un peu alcoolisé. 

J’ai le droit à un minimum de respect dû à la personne humaine.

Je vous remercie madame, bonjour.” Dis-je sans élever la voix, d’un ton très calme. 

Je ne m’en laisse pas compter. 

J’exprime des règles auxquelles chaque personne à le droit. La première est celle de la dignité. 

“Il a fait quoi celui-là ? 

Une GAV ?” 

“Il a détruit une voiture à la masse.

Il est alcoolisé, 0,80 gr d’alcool dans le sang.”

Ils me prennent toutes mes affaires, papiers, smartphone, argent, cigarettes et briquet. 

“Retire tes chaussures et déposes-les devant la cellule.” Me dit le flic en tenue. 

Je rentre dans un espace de béton de deux mètres cinquante sur deux sans fenêtre, crasseux avec des chiottes à la turque, sans papiers. 

Je m'assois sur le banc en béton face à la porte de la cellule. 

Une lumière néon éclaire la noirceur de ma vie cette nuit. 

Je suis haine contre le monde, contre l’injustice, contre l’implacable dureté de la vie qui me frappe, dont je suis en partie responsable parce que j’ai choisi d’être heureux en faisant le métier que j’aime et non de traverser la rue pour soit disant trouver du travail facilement d’après les dire d’un président.


Richard, Stella et Mirko rentrent à la maison. 

C’est la fin d'après-midi. 

Ils habitent à dix minutes à pied de l’école. 

Sur le chemin, les enfants racontent leur journée. 

Richard porte le cartable des enfants. 

Stella au collège rejoint son père après ses cours devant l’école primaire de son petit frère. 

Sauf, si elle termine plus tôt. 

Comme chaque jour à l’approche de leur domicile, Richard est submergé d’émotions. 

Il n’arrive pas à rentrer chez lui. 

Il n’arrive plus à vivre dans cet appartement en rez-de-chaussée depuis que sa femme est morte d’une crise cardiaque. 

“Papa, pourquoi tu pleures ?” demande Mirko? le plus petit. 

La grande serre fort la main de son père. 

“C’est à cause de maman que tu pleures ? 

C’est cela ?” 

Richard ne dit rien. 

Il ouvre la porte d’entrée en serrant ses enfants contre lui. 

“Je n’arrive plus à rentrer, à vivre ici les enfants. 

Mais cela va aller.”

Chaque soir depuis des mois lorsqu’ils rentrent, la même scène à l’identique se passe. 

Richard craque. 

Il craque très fort. 

Ses enfants l'enserrent dans leurs petits bras de longues minutes. 

Mirko ne pleure plus comme les six premiers mois de cette épreuve quotidienne de la souffrance de son père. 


“Vers quelle heure je pourrais sortir ?”

“Pas avant dix heure du matin, puis vous serez entendu par un agent.” me dit le flic en tenue en refermant la porte en acier sur ma vie.

Je ne me refais pas le film de toutes les épreuves que je traverse. 

J’ai craqué face aux multiples harcèlements, provocations et horreurs que me font vivre mon ex-belle famille. 

Après avoir fait la java avec des copains, j’ai lu un de leurs messages me rappelant l’horaire fixé par la justice pour amener mes enfants chez eux quelques jours plus tard. En cas de retard, ne serait-ce que d’une minute, ils appelleraient les flics et porteraient plainte pour non présentation d’enfants, enlèvement. 

Je suis rentré chez moi. 

Au lieu de me prendre une douche glacée et boire un litre d’eau. 

J’ai pris une masse. 

Je suis allé chez eux. 

De toutes mes forces j’ai absolument détruit leur voiture garée devant leur immeuble à coup de rage, de masse, sous les insultes des voisins aux fenêtres et de l’arrivée de la police sirène hurlante. 

Je n’entendais rien. 

Je ne voyais rien. 

J’étais colère. 

J'étais haine.

J'étais souffrance.

“Vous, vous rendez compte de ce que vous avez fait monsieur ? 

Vous leur donnez des billes à votre ex-belle famille par cet acte stupide. 

Tout ce que vous allez réussir à faire, c’est de perdre vos enfants définitivement.

Vous avez pensé à vos enfants ? 

Ils ont besoin de vous. 

Ils n’ont plus que vous.” 

Je suis très las. 

L’inspectrice me parle avec justesse et bienveillance. 

“Ils ont porté plainte contre vous. 

Le transfert de vos enfants aura lieu au commissariat le temps que vous soyez convoqué par moi-même ou par le procureur de la République.

Relisez et signez ici votre déposition. 

Un de mes collègues va prendre vos empreintes et vous prendre en photo.

Après, vous serez libre. 

Pensez bien à tout ce que je vous ai dit.”

Richard avait finalement vendu son appareil photo au tiers de sa valeur dans une de ces boutiques Cash misère pour pouvoir boucler un énième mois très difficile le treize. 

Il ne pourrait plus vendre quelques photos payées trois kopecks, très souvent avec retard, aux médias qui seraient toujours plus la ceinture aux pigistes, le lumpenprolétariat médiatique. 

Il ne lui restait plus que la peinture. 

Il peignait ses dernières œuvres avec son âme. Le trait s’était presque évanoui dans l’abstraction de la matière et des couleurs. 

Richard sort le porte monnaie de sa poche. Il dépose les billets et les pièces une à une sur la table qu’il a retiré. Mille deux cent vingt trois euros et quatorze cents. C’est ce qu’il reçoit de la CAF, RSA, aide au logement et allocations familiales. Après avoir payé le loyer et les autres frais, il restera cent quatorze euros pour manger et pouvoir se payer son tabac. Richard n’a jamais pu arrêter. C’était pour lui un coupe-faim. 

A la fin du mois, il lui restait juste assez pour faire à manger pour Marko et Stella. 

A partir de la troisième semaine, il fumait ses éternelles cigarettes sur le coin de la terrasse à partir des mégots de celles que Richard avait fumé précédemment. 

Il n’avait plus d’argent pour ses couleurs. Alors, il commença à bricoler avec ce qu’il avait sous la main. Lorsqu’au fil du temps, il ne resta plus rien. Il n’utilisa plus que le charbon de bois et des affiches qu’il décollait des murs ou des panneaux publicitaires pour pouvoir les utiliser comme support. 

Ses toiles étaient aussi noires que sa souffrance à fleur de peau. 

Personne ne voulait l’exposer, si gratuitement. Peu écrivaient sur lui. Quel est cet hurluberlu sorti de nulle part sans formation qui s’imagine être un artiste ? Telle était la réflexion d’un milieu culturel de l’entre soi, complètement stérile ou presque. Seul un courageux acceptait de lui acheter une toile de temps en temps. Il avait décelé l’immense talent. Son œuvre à part, lui avait immédiatement sauté à la figure. Richard savait que les malheureux cinq cents euros n’étaient que misère. Mais, il les acceptait à chaque fois sans broncher. 

Richard ne rêvait pas de célébrité. Il l’a conchiait. 

Ce vieil anarchiste, pas si vieux, avait pour unique envie, vivre dignement de son travail. 

Lorsque Mirko et Stella sont chez leurs grands-parents maternels, Richard ne mange pas. Il garde cet argent pour nourrir ses enfants. C’est long une semaine lorsqu’on a faim. C’est dur d’ouvrir le frigo et les placards chaque jour et de les voir vides. 

Un jour, un éditeur flasha sur son travail et une grande actrice fut éblouie également. 

D’un coup, il se prit à rêver. Il allait pouvoir s’en sortir et être enfin heureux avec ses enfants. Mais, ce n’était qu’une énième foucade d’un puissant qui s’imaginait bien se gaver, en ne laissant comme d’habitude que quelques miettes aux créateurs. 

Personne ne savait que Richard crevait chaque jour un petit peu plus de l'indifférence et de la misère. Il se battait avec l’énergie du désespoir. Chaque jour qui passait, chaque semaine, chaque mois de plus à vivre avec ses enfants et à créer étaient une victoire. Le succès allait arriver, cela n’était pas possible autrement. 

Mais, les créanciers se firent plus pressants. Ils allaient être expulsés. Richard allait perdre la garde alternée de ses enfants. Son seul espoir de vie allait s’estomper. Il avait fait le choix de ne plus payer son loyer, ni EDF pour assurer le minimum à ses enfants. L’APL et les allocations familiales couvraient à peine les frais courants. Il avait fait une demande de RSA. Malgré sa bonne foi et sa situation désespérée, RSA et CAF avaient été suspendus. Il était tombé dans le néant. Pour survivre, il ne payait plus ses factures. Le cercle vicieux s’était refermé sur lui. Il n’y avait plus d’issue possible. Cela faisait maintenant quatre mois qu’il n’avait plus rien. 

Un temps, il conservait juste un peu d’argent pour lui, pour faire « la java » à se mettre « à l’envers » parfois trois jours durant. Là, il n’y avait plus rien. 

Richard vacilla. Il s’accrocha coûte que coûte au souffle de la vie. Il était dévasté au plus profond de lui. Il ne restait plus grand chose pour l’ensevelir. 

Richard travailla encore plus, jusqu’à ne plus pouvoir dormir. Il s’assoupissait parfois deux à trois heures la nuit et faisait une sieste le midi moins d’une heure quand il n’avait pas ses enfants. Il cherchait du travail partout, répondait aux annonces, allait aux rendez-vous. Rien… Maintenant, son âge, quarante cinq ans, est devenu une barrière à l’emploi. Un jour, un recruteur lui demanda s’il pourrait se lever le matin afin de travailler.… s’il n’était pas trop vieux, trop intelligent pour le poste… 

« Je mange une pêche. Je regarde dans le frigo vide. Une pêche, une banane et une compote sont à l’intérieur côte à côte. 

Sur l’étagère du placard, il reste un demi paquet de spaghettis, un petit paquet de gâteau et quatre Carambars. J’ouvre mon porte monnaie. Je compte trois euros et vingt trois centimes. Nous sommes le vingt du mois. Je dois tenir jusqu’au six du mois prochain. Je n’ai plus rien à vendre pour survivre. J’ai déjà tout vendu, livres, disques, fringues trop petites, meubles presque superflus, tout depuis trois ans quand la fin de mois devenait difficile. Toutes mes recherches de travail ont échoué. Cette fois-ci, j’ai touché le fond. » pense Richard. 

« Les enfants, à table, c’est prêt. » 

Avec des riens, mon père nous remplissait le ventre. La cuisine nous était interdite. Je compris bien plus tard que c’était parce que le frigo, les placards étaient vides et qu’il ne voulait pas que l’on voit cela. La seule chose que nous avions le droit de faire, c’était les gâteaux… en début du mois. Lorsqu’il vendait une toile, c’était jour de fête. Mon père faisait les courses et nous mangions de la viande. Mais nous ne manquions de rien à partir du milieu du mois lorsqu’il n’avait plus rien. Il ne mangeait pas. Mon père nous disait qu’il n’avait pas faim ou qu’il mangerait plus tard. 

Il n’a jamais été au secours populaire ou au restos du cœur. Je crois qu’il avait trop honte de sa misère et ne pas y aller était pour lui de la dignité. 


Ses dernières toiles sont incroyables. Elles concentrent tout son talent. L’expression est extraordinaire. La lumière du noir nous éclate en pleine figure. Il arrive à saisir en quelques traits, toute la cruauté et la magnificence de la vie. On ressent presque la douleur des corps, de l’âme, du ciel menaçant qui gronde. 

Richard boit un café, assis sur son canapé qu’il a mis dans sa petite cuisine qui lui sert aussi de chambre et de bureau. Ses enfants ont chacun une la leur. Il allume une cigarette, tire une longue bouffée. Richard tousse très fort. Il a chaud. Son café n’a aucun goût. Il ne sent plus rien. Il se sent mal. Richard prend une douche et s’habille. Il prend sa température. Le thermomètre indique 40°. Il prend du paracétamol et se recouche. 

Trois jours durant, la fièvre reste très élevée. Richard ne mange rien. Il n’a plus rien. Il se lève difficilement, se douche et s’habille. Il va jusqu’à la gare St Charles. Il n’a plus internet. C’est le seul lieu qu’il connaisse où l’accès est gratuit. Il consulte ses mails. L’organisme HLM a retoqué sa demande pour un appartement. Il manquait l’avis d’imposition. Richard n’avait pas fait sa déclaration dans les temps. Il avait envoyé sa dernière déclaration à l’organisme. Ce n’était pas suffisant. Pourtant, il déclarait qu’il n’avait eu aucun revenu l’année précédente. Cinq ans qu’il attendait un appartement pour lui et ses enfants. Mais, cette fois, il ne peut plus attendre. Ils vont être expulsés dans quinze jours. 

Richard se traîne jusqu’à chez lui boulevard Chave, à Marseille. Il monte les escaliers jusqu’au deuxième étage. Il pousse la porte. Il s’effondre sur son canapé. Il ferme les yeux. Richard ne se réveillera plus. 

Fatigue mentale et physique l’ont anéanti. La COVID, lui donnait le coup de grâce.

Des Richard, il y en a beaucoup. À Marseille, 200000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté. 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/metropole-aix-marseille/marseille/quartiers-nord/marseille-ses-quartiers-parmi-plus-pauvres-france-1681098.html

Dans l’Hérault, ils sont plus de 200000. 

https://altermidi.org/2020/03/26/la-federation-de-lherault-du-secours-populaire-se-mobilise/