Etat d’urgence en Tunisie, l’appareil sécuritaire sous pression
Par N.TPublié le
La Tunisie est une nouvelle fois placée sous la chape de plomb de l’état d’urgence, décrété samedi 4 juillet. La mesure est conséquente au terrible attentat dans un hôtel de la station balnéaire de Sousse qui a fait 38 morts et une cinquantaine de blessés le 26 juin dernier.
Les circonstances du carnage sont à peine croyables. Le tueur, un jeune étudiant de 23 ans aux ordres de Daesh -qui a revendiqué l’attentat-, a pu se livrer au massacre une demi-heure durant.
Vent de panique…
L’alerte aurait fait fausse route, ne parvenant que tardivement aux services compétents de la police. Du coup, la colère en haut lieu s’est soldée par une série de limogeages dans la police et l’administration de l’Intérieur. Mais pas seulement.
Un vent de panique s’est emparé des services d’un bout à l’autre de l’appareil sécuritaire. Le zèle des agents durcit l’état d’urgence dans les aéroports et les zones sensibles.
La Tunisie paie le prix d’un redoutable relâchement face à la menace des islamistes.