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Le gouvernement Tunisien se débarrasse de la « police politique »

La révolution tunisienne commence à porter ses fruits. Le pays amorce un tournant en créant les conditions d’une véritable démocratie.

Le ministère de l'Intérieur tunisien a annoncé lundi 7 mars dans un communiqué « la rupture définitive avec toute forme d'organisation s'apparentant à la police politique aussi bien au niveau de la structure, des missions ou des pratiques ».

Il a également affirmé «l'engagement du ministère à appliquer la loi et à respecter les libertés et des droits civique».

«Ces mesures pratiques, poursuit le texte, sont en symbiose avec les valeurs de la révolution, dans le souci de respecter la loi, dans le texte et dans la pratique, et en consécration du climat de confiance et de transparence dans la relation entre les services de sécurité et le citoyen».

Elles «s'inscrivent dans le droit fil de la nouvelle approche des attributions du ministère de l'Intérieur et de la volonté de poursuivre l'action déjà entamée en vue de contribuer à la réalisation des attributs de la démocratie, de la dignité et de la liberté».

A la tête d’un gouvernement provisoire constitué de technocrates qui ne compte aucun proche de Ben Ali, le nouveau premier ministre Ali Béji Caïd Essebsi gagne en crédibilité.