Novak Djokovic : l'annulation de son visa abrogée “de manière sensationnelle”
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Le juge de la Cour fédérale ordonne la libération immédiate de Novak Djokovic de sa détention.
Le juge Anthony Kelly, de la Cour fédérale, a ordonné la libération immédiate du numéro un mondial du tennis Novak Djokovic, détenu par les services de l'immigration. La décision du gouvernement fédéral d'annuler son visa vient d'être suspendue.
En outre, le juge Kelly a déclaré à l'audience il y a peu de temps que le ministère de l'Intérieur devait payer ses frais et prendre toutes les mesures nécessaires pour libérer Djokovic au plus tard 30 minutes après le prononcé de l'ordonnance. Son passeport et ses effets personnels devant lui être rendus dès que possible. L'avocat de Djokovic, Nicholas Wood, a confirmé que la star du tennis n'était plus actuellement en détention.
Il va pouvoir rester dans le pays “et y disputer l’Open d’Australie”...
La semaine dernière, N. Djokovic a été arrêté à l'aéroport de Melbourne par des agents de l'Australian Border Force (ABF) après avoir pris un vol de nuit en provenance de Dubaï pour défendre son titre à l'Open d'Australie.
Tennis Australia et le gouvernement de l'État de Victoria lui avaient auparavant accordé, après un processus d'examen médical indépendant et rigoureux, une exemption de vaccination avant la compétition, au motif qu'il avait récemment eu le COVID-19.
Dans sa présentation au tribunal, le gouvernement fédéral a fait valoir que N. Djokovic ne devrait pas être exempté des exigences de vaccination pour les voyageurs internationaux. S'en suit alors une mise en quarantaine forcée du joueur.
...à condition que le ministère de l'intérieur n'use pas de son pouvoir discrétionnaire
D’après ABC, les juristes du gouvernement australien ont laissé entendre que le ministre de l’Immigration et la Citoyenneté, Alex Hawke, pourrait “faire usage de son pouvoir discrétionnaire” pour annuler à nouveau le visa de Novak Djokovic et “le faire sortir du pays”. Ce pouvoir permet au ministre de l’Intérieur d’annuler un visa s’il estime que la personne présente un risque pour “la santé et la sécurité de la communauté australienne ou d’une partie de la communauté australienne” ou pour “la santé ou la sécurité d’un ou plusieurs individus”, assure The Age.