le site nucléaire de Marcoule (DR)

France : les écologistes réagissent à l’explosion d’un four dans un centre nucléaire, les autorités tentent de rassurer

Les leaders des mouvements écologistes français ont demandé lundi au gouvernement de garantir « la plus grande transparence » et «en temps réel » suite à l’explosion d’un four sur un site nucléaire dans le département du Gard (sud de la France).

Cette explosion qui a eu lieu vers 11h45 dans un centre de traitement de déchets exploité par la société Socodei, filiale d'EDF (Gaz et Electricité de France), a causé la mort d'une personne

"Le gouvernement doit informer la population et les salariés en temps réel", a demandé Eva Joly, candidate des écologistes à l'élection présidentielle de 2012, dans un message publié sur son compte Twitter vers 14 h 35.

Selon le journal Le Midi Libre, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, a publié sur Twitter un message dès 13h 45, indiquant : "Demande d'information transparente et en temps réel sur l'explosion à Marcoule".

La chef de file d'Europe Ecologie-Les Verts a ensuite demandé dans un communiqué "la plus grande transparence, en temps réel, sur la situation et les conséquences environnementales et sanitaires liées à cet incident". Six mois, presque jour pour jour, après l'accident de Fukushima, "c'est le moment pour les autorités compétentes comme pour les responsables du site de Marcoule de faire la preuve immédiatement" de transparence, ajoutent les écologistes.

Dans ce communiqué, les écologistes demandent au ministre de l'énergie, Eric Besson, et à la ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, "d'informer en temps réel les populations riveraines ainsi que l'ensemble des français sur la situation sur le site de Marcoule".

Interrogé à 14 h sur BFMTV, le ministère de l'intérieur, Claude Guéant, a affirmé de son côté qu’ « il n'y a pas de fuite radioactive à Marcoule »

La ministre de l'environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, s’est rendue sur les lieux de l'accident.

Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a également assuré qu'il n'y avait « pas de rejets à l’extérieur ».