Le budget a obtenu 167 voix sur les 168 sur lesquelles il pouvait compter... (Xinhua)

Les Grecs au bout du rouleau après l’adoption d’un nouveau plan de rigueur

Le Parlement grec a adopté dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 novembre un nouveau budget de rigueur portant sur l'année 2013, sous pression ses bailleurs de fonds, UE et FMI. Le pays vit sa 6ème année de récession. Les Grecs sont à bout de souffle.

Le budget a obtenu 167 voix sur les 168 sur lesquelles il pouvait compter, issues des trois partis qui soutiennent la coalition au pouvoir, la droite Nouvelle-Démocratie, les socialistes Pasok et la Gauche démocratique (Dimar).

Cent vingt-huit députés des partis de l'opposition ont voté contre et 4 se sont abstenus sur les 299 présents (sur 300), selon le décompte officiel.

« Effacement de la dette…

Le gouvernement espère à présent le déblocage de la tranche de 31,2 milliards d’euros de prêt de la part de l’UE et du FMI.

Le leader de l'opposition Alexis Tsipras, qui dirige le parti de gauche radicale Syriza a renouvelé son appel à un "effacement de dette avec clause de croissance".

A quelques jours de grèves et de protestations anti-austérité pan-européennes (le 14 novembre) qui vont surtout toucher les pays du sud de l'Europe, M. Tsipras a appelé à une "solution globale pour l'effacement d'une grande partie de la dette de ces pays".