Tournant tragique : Israël veut raser Gaza, l’ONU craint un désastre humanitaire

Israël, qui dit avoir bombardé 750 « cibles militaires » dans l’enclave palestinienne pendant la nuit de jeudi 12 octobre, exige le départ dans les 24 heures de 1,1 million de personnes de la ville de Gaza, déjà privé d’eau, de courant électrique, de denrées alimentaires, de médicaments. L’ONU met en garde et demande l’annulation de cette décision terriblement criminelle. 

Le décompte des victimes continue de s'alourdir au 7e jour de l'opération "Déluge d'Al-Aqsa" lancée par le Hamas. Du côté israélien, on compte à ce jour 1 200 morts et plus de 3 391 blessés. Selon le ministère de la santé de Gaza, 1 537 Palestiniens ont trouvé la mort et 6 612 ont été blessés. 

Emmanuel Macron a annoncé que parmi les victimes figurent 13 Français, tandis que 17 autres citoyens français sont portés disparus, dont 4 enfants. Les médias d'État syriens affirment que les principaux aéroports de Damas et d'Alep sont hors service suite à des frappes israéliennes, mais ces informations n'ont pas encore été confirmées par les autorités israéliennes. 

L'armée israélienne a également déployé des renforts à la frontière libanaise et se prépare à une possible offensive terrestre dans la bande de Gaza. 

Sur le plan diplomatique, le secrétaire d'État américain Anthony Blinken est arrivé en Israël et le Comité international de la Croix-Rouge travaille en collaboration avec le Hamas et les autorités israéliennes pour obtenir la libération des otages capturés par le mouvement islamiste. 

Macron reste complaisant à l’égard d’Israël à qui il demande des mesures « fortes et justes »

Le président français Emmanuel Macron a convoqué les chefs de partis pour discuter de la situation en Israël et a appelé le gouvernement israélien à prendre des mesures "fortes et justes" dans la bande de Gaza. 

Malgré leur interdiction par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, plusieurs manifestations de soutien aux Palestiniens ont eu lieu dans différentes villes de France. 

Le Brésil a également convoqué une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU pour appeler à la protection des enfants des deux côtés du conflit. 

423 000 Palestiniens ont quitté leurs foyers depuis le siège de Gaza

Pendant ce temps, le siège de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, se poursuit, forçant plus de 423 000 Palestiniens à quitter leurs foyers. 

Cette escalade meurtrière survient alors que l'occupation et la colonisation se poursuivent et malgré les efforts d'Israël pour normaliser ses relations, notamment avec l'Arabie saoudite. 

Les États-Unis, l'Union européenne et de nombreux dirigeants mondiaux ont condamné les attaques du Hamas contre Israël, soulignant leur soutien "inconditionnel". La Russie et la Chine appellent à la retenue et à un cessez-le-feu, tandis que l'Iran salue l'offensive palestinienne.