La France aide Israël à se défendre contre l’offensive iranienne
Par assiaPublié le
La riposte de l’Iran suite à l’attaque de sa représentation diplomatique en Syrie a été contré par Israël avec l’aide militaire de la France. La communauté internationale craint un embrasement de la région.
« Grâce à une coopération étroite avec nos alliés stratégiques, y compris les États-Unis et notablement la France, nous avons pu neutraliser 99% des assauts », a affirmé un haut responsable de la défense israélienne. Les autorités américaines ont corroboré leur contribution à cette opération défensive.
La collaboration française a été spécifiquement mise en évidence par le porte-parole militaire israélien, Daniel Hagari, qui lors d'une séance informative avec des journalistes internationaux a salué l'apport significatif de la France.
"Un rôle clé dans la surveillance de notre espace aérien"
« Grâce à leur avancée technologique, notamment dans les domaines de l'aviation et des systèmes radar, ils ont joué un rôle clé dans la surveillance de notre espace aérien », a-t-il souligné, cité par Reuters.
Des sources du Monde ont confirmé que des appareils iraniens ont été interceptés par des forces françaises stationnées en Irak et en Jordanie.
Du côté iranien, le général Mohammad Bagheri, chef des forces armées, a proclamé sur les ondes nationales le succès de l'opération baptisée "Promesse honnête", affirmant que les objectifs avaient été pleinement atteints sans viser les centres urbains ou économiques israéliens.
Il a spécifié que l'opération se serait concentrée sur la neutralisation d'un site de renseignement stratégique et d'une base aérienne d'où auraient décollé les F-35 impliqués dans une attaque contre le consulat iranien à Damas.
Le général Bagheri a également adressé un avertissement au régime israélien et aux États-Unis, via la Suisse, prévenant de représailles plus conséquentes en cas de nouvelles hostilités. Les propos du commandant des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, ont corroboré cette déclaration, en précisant que l'étendue de l'opération avait été délibérément restreinte.