El Mordjene : Quand la France bloque son propre lait à la frontière !
Par adminPublié le
Ironie du sort ou absurdité bureaucratique ? La célèbre pâte à tartiner algérienne El Mordjene, tant prisée dans les rayons français, se retrouve bloquée sur le port de Marseille. Le motif ? Elle contient du lait… français ! Oui, vous avez bien lu : ce même lait qui a traversé la Méditerranée est désormais interdit de revenir en France après avoir fait un détour par l’Algérie. De quoi laisser perplexe plus d’un consommateur.
Quand le lait français ne peut plus revenir chez lui
Alors que la pâte à tartiner El Mordjene est fabriquée à partir de poudre de lait importée de France, celle-ci se retrouve frappée d’interdiction une fois transformée en Algérie. Il semblerait que le lait ait perdu son "passeport" européen en chemin. Les douanes françaises, zélées dans leur application des normes européennes, ont ainsi retenu des containers entiers de cette délicieuse pâte à tartiner, arguant que le lait utilisé ne respecte plus les standards européens.
Un paradoxe plutôt savoureux : le lait français est apparemment assez bon pour être exporté, mais pas suffisamment pour revenir après transformation hors de l’Union européenne. Une situation qui laisse à réfléchir sur la logique de certaines réglementations.
Les mystères de la traçabilité européenne
Au cœur du problème se trouve la traçabilité des produits laitiers. Si le lait en question avait simplement voyagé d’une région à l’autre en France, tout irait pour le mieux. Mais une fois passé de l’autre côté de la Méditerranée et transformé en pâte à tartiner en Algérie, il semble avoir perdu sa "francité" aux yeux de la réglementation européenne. De quoi donner du grain à moudre à ceux qui trouvent que certaines normes frisent parfois l’absurde.
Un rebondissement possible ou une tragédie culinaire ?
Faut-il s’attendre à un coup de théâtre dans cette affaire ? Le sort de cette pâte à tartiner est suspendu à des règles rigides, mais la logique (ou l’absurdité) du commerce international pourrait bien jouer en sa faveur. Après tout, comment justifier aux consommateurs français que ce lait, produit chez eux, leur soit refusé une fois qu’il a été retransformé ailleurs ?
Si cette interdiction persiste, la France pourrait bien se priver d’une gourmandise appréciée pour des raisons purement administratives. Et on se demande : le ridicule ne va-t-il pas finir par l’emporter ?
Vers une révision des règles ou un nouveau casse-tête ?
Si la situation ne se débloque pas, il est probable que cette affaire ouvre un débat plus large sur les incohérences des règles européennes en matière de commerce alimentaire. En attendant, les fans d'El Mordjene devront peut-être se résoudre à regarder leur pâte à tartiner bloquée à quelques kilomètres de chez eux, tout cela parce qu'elle a fait un petit détour par l'Algérie.