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Territoires palestiniens: Valerie Amos (ONU) pointe les dégâts des politiques d'expulsions

Après avoir déploré samedi l''impact du Mur séparant les communautés à Jérusalem, la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a visité dimanche la ville de Ramallah, Jérusalem Est et la zone C de Cisjordanie dans les Territoires palestiniens. Elle a pointé l''impact négative des politiques d''expulsions dans les Territoires.

A Ramallah, Mme Amos a rencontré le président de l''Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ainsi que son Premier ministre, Salam Fayyad. La chef des affaires humanitaires de l''ONU a réitéré la détermination des Nations Unies et de la communauté humanitaire de continuer d''assister ceux qui sont dans le besoin dans les Territoires palestiniens occupés. Elle a aussi exprimé son soutien à l''Autorité palestinienne et a réaffirmé le droit du peuple palestinien à l''autodétermination, à la souveraineté et à la liberté.

Valerie Amos a ensuite visité l''école de Khan Al Ahmar, dans la communauté de Al Jahalin Bedouin située dans la zone C. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), il est prévu par les autorités de détruire cette école faute de permis de construire. Mme Amos a souligné qu''il qu''aucun argument ne peut justifier que l''on prive des enfants d''une éducation.

« Les Palestiniens sont totalement frustrés par l''impact des politiques israéliennes sur leur vies. Ils ne pas peuvent circuler librement. Ils sont expulsés de leurs maisons. Leur logement sont régulièrement démolis », a déploré Valerie Amos.

« Je ne pense pas que la majorité du peuple israélien ait une idée de la manière dont les politiques sont appliquées pour diviser et harceler les communautés et les familles. Ils n''aimeraient pas être victimes de tels comportements », a-t-elle martelé.

Elle a ensuite visité le quartier de Sheikh Harrah et Silwan situés à Jérsalem Est et en proie à des tensions entre les résidents palestiniens et les autorités israéliennes qui continuent leurs activités de colonisation dans cette zone.

« Je suis extrêmement inquiète sur le niveau de violence atteint aujourd''hui, et le nombre de morts et de blessés dans la région. La situation ne peut rester ainsi. Ce sont des vies de personnes innocentes qui sont perdues », a conclu Mme Amos.

Le 16 mai, elle se rendra dans la bande de Gaza où elle doit rencontrer des Palestiniens affectés par l''embargo exercé par les autorités israéliennes sur ce territoire.