Fin de l'assaut de l'armée algérienne sur la raffinerie occupée par les islamistes
Par N.TPublié le
L'assaut menée par l'armée algérienne jeudi 17 janvier contre le groupe islamiste armé qui retenait plus d'une centaine d'otages, algériens et étrangers, sur le site gazier d'In Amenas, dans le sud-est de l'Algérie, près de la frontière libyenne s'est achevée selon un communiqué des autorités algériennes. le bilan des victimes reste pour l'instant plutôt flou.
Le site est exploité par le groupe britannique BP, le norvégien Statoil et l'algérien Sonatrach. La brigade Al-Mouthalimin, qui a revendiqué l'attaque, exige la fin de "la croisade" de l'armée française au Mali.
La prise d'otages avait débuté la veille à l'aube. Cité par deux sites d'informations mauritaniens, un porte-parole des ravisseurs a assuré que 41 étrangers "dont 7 Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais" avaient été pris en otages.
La société française CIS Catering a annoncé que 150 de ses employés algériens étaient également retenus. Selon l'agence d'Etat algérienne APS, 600 Algériens ont été libérés par l'armée. L'agence n'a pas précisé qui ils étaient, ni où ils se trouvaient auparavant sur le site.
Les attaquants islamistes sont venus de Libye, affirme le ministre de l'intérieur algérien Dahou Ould Kablia. "Selon toutes les informations que nous avons, le groupe terroriste qui a attaqué le site pétrolier à In Aménas est venu de Libye", a déclaré le ministre à Echorouk en ligne, quotidien arabophone algérien. Il avait déclaré la veille que ce groupe venait des environs.
Mise à jour du 18.01.13, à 15h20 : L'assaut qui avait pris fin hier soir, selon une information des autorités algériennes, est à nouveau en cours, ce vendredi 18 janvier, pour déloger une dernière poche de terroristes qui détiennent encore des otages sur le site gazier. Selon un bilan provisoire établi en fin de matinée et diffusée par l'agence APS, près de 650 otages ont été libérés, soit 573 Algériens et "plus de la moitié des 132 otages étrangers" retenus depuis mercredi soir.
Il resterait donc encore quelque 70 otages étrangers sur l'installation gazière qui « a été mise hors service pour éviter les risques d’explosion », souligne également l'APS. Du côté de la capitale française, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour faire toute la lumière sur ces tristes évènements.
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