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France : levée de boucliers contre la suppression de panneaux routiers et avertisseurs de radars.

Une centaine de députés de la majorité présidentielle (UMP) a exprimé mercredi 18 mai sa désapprobation suite à la décision interministérielle de suppression des panneaux d'annonce des radars de contrôle de vitesse.

Une délégation d'une centaine de députés UMP (Union pour un mouvement populaire) a été reçue mercredi par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, mais ce dernier est resté ferme, résolu à maintenir la décision interministérielle.

« Il ne s'agit pas d'embêter les gens » avec ces mesures mais de lutter contre l'insécurité routière», a déclaré Claude Guéant à l'issue de cette entrevue, affirmant que « la décision c'est bien d'enlever les panneaux » et « qu'elle n'est absolument pas remise en cause ».

«Le gouvernement ne s'éloignera pas de cette ligne. Il est absolument déterminé à prendre les mesures nécessaires et adaptées pour corriger ce qu'on a constaté ces dernières semaines, c'est-à- dire une augmentation inacceptable du nombre de morts sur les routes», a insisté de son côté François Barouin porte-parole du gouvernement.

De son côté, l'association regroupant les fabricants d'avertisseurs de radars est également monté au créneau appelant à « une mobilisation générale le 2 juin contre la suppression injuste des avertisseurs ».

L'Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies et d'aides à la conduite (Afftac) demande aux automobilistes de « bloquer toutes les routes en France et plus particulièrement en région parisienne ».

« Non! Les avertisseurs de radars n'entraînent pas plus d'accidents », a déclaré le président de l'association. Selon lui, les « avertisseurs de radars sont des outils qui permettent de réduire les accidents en évitant les somnolences au volant via leur sonnerie permanente; de rappeler les limitations de vitesse »

Le nombre de morts sur les routes françaises a augmenté de 19, 9% en avril (355 décès) par rapport au même mois en 2010. Le nombre de tués sur les routes est en hausse de 13% sur les quatre premiers mois de l'année.

Suite à ces chiffres, le gouvernement a arrêté en urgence un certain nombre de

mesures qui durcissent les sanctions contre l' excès de vitesse et la conduite en

état d'ivresse.