Un des temps forts de la 16ème Assemblée générale des institutions membres de l’Agence universitaire de la Francophonie qui a eu lieu à São Paulo (Brésil) du 7 au 9 mai 2013, a été le débat et les propositions avancées sur l’avenir des femmes dans la Francophonie.

L'avenir des femmes dans la Francophonie

L’avenir des femmes dans la Francophonie représente un des temps forts de la 16ème Assemblée générale des institutions membres de l’Agence universitaire de la Francophonie qui a eu lieu à São Paulo (Brésil) du 7 au 9 mai 2013.

Réunies pour la première fois sous l’impulsion de la direction de l’AUF et sous le haut patronage de Madame Yamina Benguigui, Ministre française déléguée chargée de la Francophonie, les représentantes universitaires de l’Assemblée générale ont été invités à échanger sur plusieurs problématiques comme celle de la place des femmes dans l'enseignement supérieur. Elles se sont notamment prononcées en faveur d'un véritable accès à l’enseignement supérieur et à la recherche pour les femmes

Un constat s'est imposé au départ: la « faible participation des femmes aux instances dirigeantes de l’AUF, comme des universités » et les débats et propositions ont débouché sur la prise de cinq résolutions fortes:

-la création d’un réseau interne à l’AUF en interaction avec d’autres grands  réseaux internationaux similaires, qui regrouperait les femmes responsables d’établissements membres pour promouvoir l’accès des femmes aux postes à responsabilité dans les établissements d’enseignement supérieur;
- la mise en avant par l’AUF de la recherche sur la parité et l’égalité des chances (comprenant les questions de discriminations sociales, économiques et politiques);
-l'adoption d'un principe de parité, à compétences égales, dans les critères d’attribution des bourses, notamment dans les filières scientifiques ainsi que pour les mobilités enseignantes;
-le lancement d’une étude statistique sur la situation des femmes universitaires francophones paraît complémentaire à ces mesures. Cette analyse ferait l’objet d’un colloque, suivi d’une publication, et la création éventuelle d’un observatoire;
-la mise en place d’un prix « Femme francophone Entrepreneure » de l’AUF qui permettrait de mettre à l’honneur les femmes et les projets de créations d’entreprises pertinents.
 
« Les femmes doivent avoir toute leur place dans les métiers de l’enseignement supérieur. C’est pourquoi nous devons nous engager, au sein de nos institutions, à prendre les mesures nécessaires pour reconnaître aux femmes l’accès à l’enseignement supérieur et à la recherche » a affirmé Bernard Cerquiglini, Recteur de l’AUF. 
 
L’Agence universitaire de la Francophonie est une association mondiale d’universités francophones qui a pour objet de faire le lien entre les universités de langue française. L’association œuvre depuis plus de 50 ans dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle a vocation à former des professionnels aptes à contribuer au développement de leur pays. Elle regroupe 782 établissements universitaires sur les 5 continents dans 98 pays, dont 55 membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
 
L’association a pour mission de soutenir les stratégies de développement des 782 établissements membres, de faire émerger une nouvelle génération d’enseignants, de chercheurs, d’experts et de professionnels, acteurs du développement, de promouvoir la communauté scientifique francophone pour qu’elle devienne une référence internationale et apporte sa contribution aux enjeux mondiaux (changement climatique, pauvreté, agriculture, sécurité alimentaire, santé, droit,…).
 
Pour conduire ses actions, l’AUF développe des partenariats avec les organisations internationales (UNESCO, ONG, entreprises et secteur privé…). 
Pour plus d’informations : www.auf.org