Obama salue le printemps arabe et se prononce pour un Etat palestinien dans les frontières de 1967
Par N.TPublié le
Six mois après les premières révoltes dans les pays arabes, le président américain a apporté clairement son soutien aux manifestants dans un discours prononcé jeudi 19 mai.
Obama a plaide en faveur d’un changement total d’approche à l’égard des pays arabes, faute de quoi l’Amérique sera selon lui confrontée à une rupture avec les Moyen-Orient.
Le président américain s’est montré ferme à l’égard de Kadhafi et de Bachar Al-Assad, demandant à ce dernier d’accompagner le changement ou de partir.
« Le peuple syrien a montré son courage en exigeant une transition vers la démocratie. Le président Assad est maintenant face à un choix. Il peut diriger la transition, ou s'écarter », a-t-il dit, non sans exiger la fin de la répression, la libération des prisonniers politiques, et l'accès des groupes de défense des droits de l'homme « dans des villes comme Deraa », foyer de la contestation syrienne.
Obama appelle à un « vrai dialogue » au Bahreïn et demande au président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, de respecter ses engagements.
Selon le président américain, les peuples arabes se détournent aujourd’hui de l’extrémisme, le voyant comme une « impasse ». Ben Laden est « un meurtrier de masses », et dès avant sa mort, son réseau « perdait sa lutte (...) car l'immense majorité des gens ont vu que le massacre d'innocents ne répondait pas à leur quête d'une vie meilleure », a commenté Obama.
S’agissant de la Palestine, Barack Obama s’est prononcé sur la création d’un État fondé sur la base des frontières de 1967. « Le retrait complet et graduel des forces militaires israéliennes devrait être coordonné dans l'idée d'une responsabilité de la sécurité palestinienne dans un Etat souverain et non militarisé », a-t-il précisé.