En attendant, les autorités ne parviennent même pas à imposer l’usage du chèque pour des montants dépassant la somme de 500.000 DA (environ 5000 euros) (DR)

Algérie : les banques jugées prudentes et solvables…

Le Gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, se réjouit de la bonne santé de la vingtaine de banques nationales et étrangères opérant en Algérie. Celles-ci respectent largement les règles prudentielles, estime-t-il, dont le ratio de solvabilité bancaire qui a atteint 24% à fin 2011.

"Un ratio de solvabilité à 24% est très appréciable surtout que le même ratio est nettement plus inférieur dans les pays frappés par les crises économiques et financières", ne dépassant pas les 10%, » indique M. Laksaci cité par l'agence APS.

Le ratio de solvabilité bancaire représente le taux de couverture des engagements d'une banque par ses fonds propres. Il aurait atteint 24% grâce notamment aux effets de la recapitalisation des banques effectuée en 2009, explique-t-on.

Blanchiment d’argent et financement du terrorisme…

"Il y a un lien étroit entre bonne gouvernance et stabilité financière, la Banque d'Algérie a pour rôle que le dispositif du contrôle interne soit bien observé au niveau des banques, car le contrôle interne constitue l'ancrage de la supervision bancaire", précise le gouverneur de la Banque d’Algérie.

En novembre 2011, un nouveau règlement du Conseil de la monnaie et du crédit, portant refonte et enrichissement du dispositif de contrôle interne et renforçant, par conséquent, les règles de bonne gouvernance a été mis en place, rapporte l’APS.

Ce nouveau règlement a défini clairement la notion de contrôle interne et intègre de nouvelles mesures de vigilance à l'égard du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme.

Des questions centrales en effet dans une économie transformée en vaste bazar, où les autorités ne parviennent même pas à imposer l’usage du chèque pour des montants dépassant la somme de 500.000 DA (environ 5000 euros).