Crash de l'Airbus A320 : les confidences de l’ex-petite amie du copilote
Par N.TPublié le
Incroyables révélations concernant le copilote de l’Airbus A320 de Germanwings soupçonné d’avoir volontairement provoqué le crash, mardi 24 mars dans les Alpes-de-Hautes-Provence, avec 142 passagers, deux pilotes et quatre hôtesses de l'air. Andreas Lubitz, 28 ans, aurait confié à son ex-petite amie son désir de réaliser un coup d’éclat afin que tout le monde le reconnaisse et que nul ne l’oublie !
Selon le quotidien allemand Bild, en kiosque samedi 28 mars, cité par l’AFP, le copilote aurait dit qu’il ferait un jour « quelque chose qui allait changer tout le système » et que « tout le monde connaîtrait [son] nom », a révélé son ex-petite amie, une hôtesse de l'air de 26 ans.
Elle se serait souvenue de cette phrase après avoir entendu parler du crash.
Si Andreas Lubitz « a fait ça », « c'est parce qu'il a compris qu'à cause de ses problèmes de santé, son grand rêve d'un emploi à la Lufthansa, comme capitaine et comme pilote de long courrier était pratiquement impossible », affirme-t-elle, selon le quotidien.
« La nuit il se réveillait et criait : nous tombons ! »
La jeune femme explique s'être séparée d'Andreas Lubitz « parce qu'il devenait de plus en plus clair qu'il avait un problème. Pendant les discussions, il craquait et me criait dessus [...] La nuit, il se réveillait et criait 'Nous tombons' », en proie à des cauchemars. « Nous avons toujours beaucoup parlé du travail, et là, il devenait quelqu'un d'autre, il s'énervait à propos des conditions de travail. Pas assez d'argent, peur pour le contrat [de travail], trop de pression », affirme-t-elle.
« Il était capable de cacher aux autres ce qui se passait vraiment en lui », estime-t-elle, expliquant qu'il « ne parlait pas beaucoup de sa maladie, seulement qu'il suivait un traitement psychiatrique à cause de cela ». Elle évoque un jeune homme « gentil et ouvert » pendant les vols, « très doux » en privé, « quelqu'un qui avait besoin d'amour ».
Des documents découverts lors de perquisitions menées dans l'appartement d'Andreas Lubitz et dans la maison familiale de la localité de Montabaur attestent par ailleues que le copilote suivait un traitement médical.
Le parquet de Düsseldorf, dans l'ouest de l'Allemagne, a annoncé vendredi qu'Andreas Lubitz avait caché qu'il faisait l'objet d'un arrêt maladie le jour du drame.