L'Algérie adapte son week-end pour limiter les dégâts dans les relations avec l'étranger
A compter du 14 août, le monde du travail en Algérie soufflera vendredi et samedi et non plus jeudi/vendredi comme c'est le cas depuis les années 70. L’économie algérienne fonctionnera ainsi quasiment au même rythme que le reste du monde.
Les entreprises auront enfin plus de marges de manœuvre avec leurs partenaires étrangers. Ce n’est pas la moindre des choses dans un pays accroché aux importations de toute nature et dangereusement dépendant des seules exportations d’hydrocarbures. Les dégâts seront peut-être limités.
Le pays traîne cette aberration depuis la fin des années 70. Une décision prise pour faire bonne figure devant le courant islamiste alors en phase de pleine croissance et sous pression de ses relais dans les allées du pouvoir.
Trente années de gâchis après, un Conseil des ministres a enfin la décision de remettre plus ou moins les choses en ordre. La tâche n’a sans doute pas été facile. Le week-end du vendredi/samedi était devenu le symbole de l’emprise des islamistes radicaux sur la société algérienne.
Les chefs d'entreprise qui travaillent avec l'étranger sont satisfaits, mais sans doute auraient-ils voulu que le pouvoir aille plus loin en revenant carrément au samedi/dimanche comme c'est le cas en Tunisie et au Maroc.
Selon les observateurs internationaux, la mesure désormais applicable en Algérie pourrait faire gagner à son économie un point de croissance.