L’OPEP devrait décider d’une « coupe plus sévère » dans sa production, selon son président
La réunion de l’organisation prévue le 17 décembre à Oran devrait marquer une nouvelle étape dans l’actualité de l’énergie pétrolière.Si l’on en croît son président en exercice et ministre algérien de l'Energie et des mines, la réduction de la prodcution devrait être importante."La réunion d'Oran doit décider d'une coupe plus sévère (dans sa production) pour établir l'équilibre entre l'offre et la demande", a-t-il souligné dans une interview à la radio nationale algérienne.
Un consensus se dégagerait selon lui, et la décision serait même appuyée par la Russie, pays producteur mais non membre de l'OPEP, a-t-il expliqué.
Il a ajouté que pour montrer l'importance qu'elle accorde à la réunion d'Oran, la Russie va dépêcher son vice-Premier ministre russe en charge de l'énergie, Igor Setchine, et son ministre de l'Energie, Serguei Chmatko, pour appuyer la décision de l'OPEP.
M. Khelil a souligné que l'OPEP se doit de réajuster son offre en fonction de à la situation de l'économie mondiale, du mouvement des stocks et des enlèvements effectifs.
Les enlèvements opérés par les clients de l'Arabie Saoudite ont baissé de 8% en janvier: "Une baisse de 8% des 9 millions barils jours (que ce pays produit) est importante", estime le président de l'OPEP.
Il a relevé le problème de l'excédent du niveau actuel des stocks pétroliers, notamment aux Etats-Unis et dans les pays de l'Union européenne, qui correspond actuellement à quatre jours de la consommation mondiale.
"Il faut que l'excédent de ces stocks soit enlevé du marché. Cela prendra du temps qui pourrait aller jusqu'à trois mois, six mois et jusqu'à même une année. Ca dépendra de la décision de l'OPEP", a-t-il précisé.