Le gouvernement Algérien prétend maintenir le rythme actuel des investissements publics
Le ministre algérien des Finances, Karim Djoudi, a affirmé jeudi que le rythme actuel des investissements publics doit continuer en dépit de la crise économique mondiale qui présente, selon lui, des opportunités pour diversifier l'économie algérienne.
Le fonds de régulation des recettes, dont les ressources ont atteint 4.300 milliards de dinars (45 milliards d'euros) à fin 2008, et la bonne liquidité dans les banques "nous permettent de conduire le programme d'investissements publics sans aucune difficulté (de financer aisément le prochain plan quinquennal 2009- 2013)", a indiqué M. Djoudi dans un entretien accordé au quotidien francophone Liberté.
M. Djoudi a souligné la nécessité pour l'Algérie de mettre à niveau son économie.
"Nous avons trop tardé à mettre à niveau notre économie" car, a-t-il dit, "on ne peut pas développer le pays, accueillir des investissements étrangers sans le développement des "utilities" : routes, autoroutes, hôpitaux (..)".
S'agisant des principales retombées de la crise mondiale sur l'économie nationale, le ministre a particulièrement noté la baisse de la demande enregistrée sur le pétrole.