L’économie Algérienne lourdement affectée par la baisse des prix du pétrole
Sans surprise, l’économie algérienne fortement dépendante de l’exportation des hydrocarbures subie les premiers effets de la chute des prix du pétrole. Les cours du pétrole brut ont glissé lundi en dessous de 46 dollars (-9%).
Selon les chiffres publiés lundi par le Centre national de l’Informatique et des Statistiques (CNIS) des Douanes, les exportations algériennes ont baissé de 42% sur un an, au premier trimestre 2009, pour s’établir à 10,74 milliards de dollars. Ce recul est imputé à la chute des prix du pétrole sur les marchés internationaux.
Les hydrocarbures et les produits pétroliers représentent 97,27% de la valeur globale des ventes algériennes à l’étranger. Le prix moyen du baril de pétrole après avoir atteint un niveau de 110 dollars en 2008, vient de descendre sous la barre des 50 dollars.
Le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai a perdu 4, 45 dollars pour s'établir à 45,88 dollars sur le New York Mercantile Exchange. De plus, le dollar américain a atteint son plus haut niveau depuis un mois, ce qui a fait pression sur le marché pétrolier.
L’Algérie paie ainsi sans surprise la dépendance à la rente pétrolière, les gouvernement successifs d’Abdelaziz Bouteflika, notamment, s’étant surtout employé à gérer cette rentre plutôt que de travailler à la création et au renforcement d’une industrie nationale de substitution. A la différence de la Tunisie et du Maroc, tous deux dépourvus d’hydrocarbures, nmais dont le commerce extérieur se porte tout de même plutôt bien.