Algérie: le procureur général nie l'implication judiciaire du fils du ministre de la Justice

Le fils du ministre algérien de la Justice, Tayeb Belaïz, "n'est concerné ni de près, ni de loin d'une implication ou d'une poursuite judiciaire", a indiqué lundi le procureur général près la Cour d'Oran (nord-ouest d'Algérie) qui se déclare "surpris par les allégations contenues dans un article publié lundi par le journal El-Watan".

Dans son édition de lundi, El Watan, l'un des principaux quotidiens francophones en Algérie, avait indiqué que le fils du ministre algérien de la Justice avait été inculpé et placé sous contrôle judiciaire.

Selon El Watan,  le nom du fils du ministre de la Justice aurait été cité par un trafiquant de drogue, arrêté dans l'Oranie par les services de sécurité. Dans ce démenti formel, adressé à toutes les rédactions, le procureur général auprès de la Cour d'Oran précise que dans l'affaire de drogue évoquée par "El-Watan"l'inculpé est un homonyme.

"Il s'agit, en effet, dans le cas d'espèce du nommé Belaïz D, né le  8 mars 1971 à Bab El Assa (Tlemcen), poursuivi et détenu depuis le 1er septembre 2009 pour des infractions liées au trafic de drogue".

L'affaire a été traitée par le tribunal d'El-Amria et revendiquée par le procureur général auprès de la Cour d'Oran, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale où elle est traitée par le pôle spécialisé d'Oran (renvoi devant le tribunal criminel le 4 mai 2010).