L’Algérie a reçu 713.000 doses de vaccin. Les femmes enceintes d'abord

Priorité aux femmes enceintes. Après le corps médical, les femmes enceintes seront les premières à être mises à l’abri de ce virus. La femme enceinte présente en effet le risque de mortalité le plus élevé. Il est de 7 à 10% supérieur à celui des autres personnes à risques. La campagne n’a pas encore démarrée. Le ministère attend toujours la certification de l’institut pasteur pour donner le coup d’envoi. 

«713.000 doses de vaccins contre la grippe porcine ont été reçues», a indiqué la chargée du dossier « grippe» au ministère de la santé, Samia Amrani.

« La campagne de vaccination ne sera lancée que si l'Institut Pasteur d'Algérie libère le vaccin après son contrôle», a-t-elle précisé lors d'un point de presse animé conjointement avec le directeur de la prévention au ministère.

Mme Amrani a indiqué que le programme de vaccination établi après consultation des experts et conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), se déroulera en six phases successives. Pour mieux garantir la réussite de cette campagne, plus de 8.000 centres vaccinateurs ont été  mobilisés à l'échelle nationale. L'équipe se compose d'un médecin, de plusieurs infirmiers, selon l'importance de la population à vacciner et d'un agent administrateur. Un examen médical sera effectué avant l'acte et les personnes vaccinées seront gardées en observation pendant trente minutes.

Voulant mettre fin à la polémique sur les méfaits du vaccin, les responsables du ministère de la Sanré ont  tenu à préciser que celui-ci peut donner des effets secondaires indésirables comme tout produit actif et peut parfois provoquer des réactions allergiques, ce qui est propre à toute sorte de vaccins.

Enfin, il y a lieu de rappeler qu’au total 476 cas de grippe A(H1N1) confirmés, dont 24 décès, ont été enregistrés, selon un bilan sur la situation épidémiologique de cette grippe en Algérie, arrêté à la date du 14 décembre rendu public le mardi.

Dans un entretien accordé au quotidien l’Expression, le Dr Abdeslam Chakou, secrétaire général du ministère de la santé, 7000 et 8000 personnes sont probablement contaminées par le virus H1N1.