L’ex-boss de la CIA à Alger objet d’une enquête pour viol
L'ex-chef de la CIA à Alger fait l’objet d’une enquête menée par la justice américaine pour actes de viol sur deux femmes, lesquelles affirment avoir été droguées, selon plusieurs médias américains.Selon la chaîne ABC, qui cite des responsables de haut rang des forces de police, deux femmes ont témoigné sous serment, en septembre, avoir été droguées puis violées par cet agent de la CIA, âgé de 41 ans et converti à l'Islam, qui a été rappelé aux Etats-Unis en octobre.
Aucune plainte n'a encore été déposée mais, affirme ABC, "un grand jury devrait examiner la possibilité d'une inculpation pour agression sexuelle dès le mois prochain". La première victime a, selon la chaîne, raconté avoir rencontré l'agent incriminé à l'ambassade américaine et avoir été emmenée à son domicile où elle a été violée. La deuxième a affirmé avoir été droguée puis violée au domicile de l'agent.
Selon CNN, les enquêteurs ont découvert au domicile de l'agent des "comprimés", alimentant la thèse des victimes. Citant ses sources, ABC a ajouté que les vidéos montrait une des deux femmes "dans un état de demi-conscience".
"La découverte de plus de douze cassettes vidéo montrant l'agent en plein acte sexuel avec d'autres femmes a encouragé le ministère de la Justice à élargir son enquête pour y inclure au moins un autre pays arabe, l'Egypte où l'agent a été en poste plus tôt dans sa carrière", a ajouté la chaîne.
L'ambassade américaine à Alger a confirmé jeudi à l'AFP à Alger que le chef de la CIA en Algérie, était «rentré à Washington» et que le «gouvernement américain examine la situation ».
"Comme l'a bien indiqué le porte-parole du Département d'Etat, les Etats-Unis prennent très au sérieux toute accusation de mauvais comportements impliquant ses personnels à l'étranger", a déclaré un porte-parole de l'ambassade interrogé par l’AFP.