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Algérie: explosion de deux bombes qui tuent 7 personnes, dans l’est du pays.

Cet attentat, qui n’a pas été encore revendiqué, est le plus meurtrier depuis celui du 19 août 2008 devant l’école de gendarmerie des Issers, près d’Alger et qui avait fait 48 morts.

Quatre membres d'une même famille, dont deux femmes et un bébé, ont été tués jeudi soir par un premier engin qui a explosé au passage de la camionnette dans laquelle ils se trouvaient.

La seconde explosion s'est produite quelques instants après l'arrivée des services de sécurité et des secours, tuant deux gendarmes et un agent de la protection civile, ont ajouté ces sources.

La région de Tébessa (630 km d'Alger), près de la frontière tunisienne et à 200 km au sud du littoral, n'avait pas connu de tels attentats depuis des années, selon les informations données par les services de sécurité.

Depuis l'attentat du 19 août, les groupes armés ont tué deux civils, un douanier, un maire, un officier de l'armée, onze gardes communaux et cinq soldats dans différents attentats et embuscades commis à travers l'Algérie, selon un décompte établi à partir de bilans officiels et de presse.

La presse algérienne rapporte régulièrement l'explosion de bombes, au passage de patrouilles, militaires principalement, dans la région de Boumerdès et Tizi Ouzou (50 et 100 km d'Alger), où des cellules d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sont dispersées dans les maquis.

De leur côté, les forces de sécurité ont tué ces sept derniers mois au moins 40 islamistes, dont deux émirs (chefs) de l' Aqmi dans plusieurs régions du pays, notamment en Kabylie (est d'Alger).

Le président Abdelaziz Bouteflika a réaffirmé jeudi lors de l'annonce de sa candidature à la présidentielle du 9 avril la poursuite de la lutte contre le terrorisme. Mais il a assuré que la porte reste ouverte aux islamistes pour se rendre, dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.

Cette Charte, proposée par le président pour mettre fin aux violences en Algérie et adoptée par référendum en septembre 2005, offre le pardon aux islamistes armés n'ayant pas commis de crimes de sang.

Le fait est seulement que ces derniers continuent à semer la mort. Les périodes d'accalmie correspondent en fait à des redéploiements de troupes à travers le territoire pour échapper aux opérations effectuées par les services de sécurité et notamment les forces armées dans les zones de maquis. Les islamistes n'ont pas baissé les armes. Les Algériens paient lourdement la politique dite de réconcilaition que compte encore poursuivre Bouteflika.

 

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