Algérie: les partis au pouvoir dressent un bilan positif de la politique de réconciliation nationale

S'exprimant devant des journalistes en marge d'une journée parlementaire organisée par les partis de l'Alliance présidentielle, le secrétaire général du FLN a indiqué que le bilan de la «réconciliation nationale » est jugé "positif" car "ayant permis le retour d'éléments au sein de la société".

Selon M. Belkhadem, au moins 6.000 armes ont été déposées depuis la mise en application des textes de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en Algérie.

Il a déclaré que la réconciliation nationale est "une démarche politique et non une procédure limitée dans le temps", a rapporté l'agence de presse algérienne APS.

De son côté, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND, autre parti de l'Alliance), Ahmed Ouyahia, également Premier ministre, a indiqué que "l'évaluation du processus de réconciliation nationale est très positive du point de vue de la prise en charge des cas sociaux tels que ceux des disparus et des proches des terroristes tués".

La Charte pour la paix et la réconciliation nationale a été approuvée par le peuple algérien en septembre 2005 par voie référendaire.

Depuis lors, les attentats n’ont cependant jamais cessé, décimant des centaines de citoyens et d’éléments des forces de sécurité.
Cette « sortie » des deux patrons du FLN et du RND est à l’évidence destinée à préparer l’entrée en scène de Bouteflika pour la campagne des présidentielles.

Le président algérien avait fait de la réconciliation nationale son cheval de bataille. ses lieutenants s’emploient désormais à lui façonner l’image d’un homme porteur de paix.