Démenti : l’ex président algérien Liamine Zéroual n’est pas candidat aux présidentielles
Contrairement aux récentes déclarations d’une délégation reçue en son domicile à Batna (est), l’ancien président algérien Liamine Zéroual (de 1994 à 1998), a annoncé qu’il n’était pas candidat aux élections présidentielles prévues en avril prochain.
«Je suis prêt à reprendre la gestion des affaires du pays mais pas avant d’être sûr du soutien d’une grande partie d’algériens qui veulent effectivement que je sois leur prochain président, car je suis finalement un enfant de ce peuple et je ne pourrai pas refuser sa demande », aurait-il déclaré à cette délégation, selon le journal arabophone El-Khabar.
Liamine Zéroual a finalement officiellement démenti mardi l’intention qu’on lui prêtait. "J’avais pris en 1999 la décision de cesser toute activité politique, convaincu que la démocratie véritable ne peut se réaliser sans ouverture du champ politique et sans alternance au pouvoir", a-t-il rappelé dans un communiqué.
"L’heure est venue pour concrétiser l’alternance au pouvoir en Algérie pour réaliser un saut qualitatif sur le plan de la morale politique, d’autant plus que je ne crois pas au mythe de l’homme providentiel", a-t-il ajouté.
Abdelaziz Bouteflika ne voit pas, lui, les choses de la même façon. Agé de 72 ans et président depuis avril 1999, il a fait amender en novembre la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat. Il n’a toujours pas annoncé sa candidature, mais celà ne saurait tarder semble-t-il vu l'agitation dans son entourage et l'emballement des partis dits "de l'alliance présidentielle". Le bal des courtisans étant bel et bien ouvert depuis quelques semaines.
Sept candidats se sont déjà déclarés dont Louisa Hanoun, la présidente du Parti des travailleurs (trotskiste) dont le parti compte 15 députés à l’Assemblée.