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Gouvernement algérien: la politique de "réconciliation nationale" pour seul crédo...

En Algérie, le Conseil des ministres a réitéré dimanche son "attachement à la poursuite de la mise en oeuvre de la Réconciliation nationale, choix souverain de la nation, destinée à panser ses profondes blessures, Réconciliation nationale qui contribue également à l'accélération de la fin du fléau terroriste en Algérie".

Depuis les attentats meurtriers des 19 et 20 août revendiqués par le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI, ex-groupe salafiste pour la prédication et le combat, GSPC), le doute a commnencé à s'installer dans la population, dont une partie de la presse s'est d'ailleurs fait l'écho, sur la nécessité de poursuivre cette politique.
      

Les citoyens algériens voient bien en effet que cette politique-là mène dans une impasse. Nombre de "repentis" se sont empressés d'intégrer les réseaux de soutien aux terroristes. Plusieurs d'entre eux mènent un travail idéologique auprès de la jeunesse des quartiers populaires, désespérée et laissée-pour-compte. Ils entretiennent l'armée de réserve d'Al-Quaïda.

Plutôt que de contribuer à la lutte antiterroriste, la politique de réconcilation permet surtout au pouvoir de s'assurer l'adhésion des partis islamistes qualifiés de "modérés".

En attendant, la voie est par ailleurs largement ouverte à l'intégrisme qui ronge la société.

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