Le gouvernement algérien solidaire du président soudanais sous mandat d'arrêt international
Le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci a souligné mardi à Alger "le rejet catégorique de l'Algérie" du mandat d'arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar Hassan el-Béchir.
Dans une déclaration à l'issue d'un entretien avec son homologue du Paraguay, Alejandro Hamed Franco, M. Medelci a qualifié cette décision de "véritable menace pour la paix, la sécurité et la stabilité", soulignant "le rejet catégorique de l'Algérie de la politique de deux poids deux mesures dans le traitement des crises".
M. Medelci a réitéré "le soutien de l'Algérie aux positions des Etats arabes et musulmans ainsi qu'à celles des autres Etats étrangers rejetant le mandat d'arrêt émis par la CPI contre le président soudanais", appelant à "déployer des efforts au double plan régional et international dans le cadre de la poursuite des démarches visant à trouver une solution urgente et permanente à la crise" au Darfour.
La décision de la CPI contre le président soudanais est " injuste et ne servira guère la paix dans la région", a ajouté M. Medelci qui a souhaité que "la campagne internationale de soutien" au président soudanais puisse amener les membres du Conseil de sécurité "à assumer leur responsabilité" dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales et dans "la consécration de l'équité" à travers le monde, et ce, en annulant la décision de la CPI.