L’opposant algérien Said Sadi consacré homme de l’année par la télévision allemande DW-TV.
L’information figure en tête des communiqués diffusés à travers le site du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) que préside Said Sadi. On y explique que « chaque année la télévision allemande Deutsche Welle choisit une cinquantaine de pays dans le monde où se sont produits des événements importants et y élit l’homme de l’année ».
La chaîne lui « donne un temps d’antenne de quatre minutes pour faire le point sur l’année en cours et esquisser les perspectives de l’année à venir. Une minute et demie est réservée aux commentaires de l’événement qui a marqué le pays concerné », précise-t-on.
S’agissant donc de l’Algérie, le président du RCD a été invité à analyser les causes et les conséquences de la révision de la constitution du 12 novembre. Il a tenu les propos ci-après mis en ligne sur le site du parti.
« De nombreux observateurs s’accordent à considérer que l’Algérie est dans un ordre constitutionnel unique. Nous connaissions le régime présidentiel où le chef de l’État, à l’instar des USA, concentre les pouvoirs exécutifs mais le congrès et la chambre des représentants, que le président ne peut pas dissoudre, ont toute latitude pour dénoncer et éventuellement bloquer ses abus.
Il existe le régime parlementaire qui donne la possibilité à l’opposition de récupérer l’Exécutif et de mettre en œuvre son propre programme si elle gagne les élections.
Mais jusqu’à preuve du contraire, nous ne connaissons pas de pays où le parlement est condamné à appliquer le programme du chef de l’État quelque soit la majorité. Nous sommes dans une impasse constitutionnelle. De graves incertitudes pèsent sur l’Algérie de 2009 ».