Nombreuses condamnations en Algérie de terroristes islamistes
Le tribunal criminel près la cour de Tizi-Ouzou (nord d'Algérie) a condamné dimanche à la perpétuité deux islamistes, Ben Mohand Nassim et Kaddour Arezki, jugés en comparution dans l'affaire de l'assassinat de l'ex-président de l'Assemblée départementale (APW) de Tizi Ouzou, Aissat Rabah, le 12 octobre 2006 à Ain Zaouia, sa région natale, selon l'agence de presse algérienne APS.
Les deux islamistes, se sont également rendus coupables d'un attentat perpétré, le 6 juin 2007, à l'entrée de la gare routière de Tizi-Ouzou ayant causé la mort d'un policier, ainsi que d'un autre attentat à la bombe contre le cantonnement de la garde communale de Ain Zaouia,qui s'est soldé par des morts parmi les éléments de ce corps de sécurité.
Dans cette même affaire, le tribunal a prononcé, par contumace, la peine de 3 ans de réclusion à l'encontre de M. Djamel et M. Hacène poursuivis sous le chef d'inculpation d'"adhésion à groupe terroriste armé".
Trois autres islamistes, K. Ahcène, M. Ahcène et M. Farid, tous en fuite, ont été condamnés à la peine capitale, alors que 4 autres de ce groupe d'islamistes, composé de 12 membres, ont été acquittés.
Par ailleurs, le tribunal criminel d'Oran (ouest d'Algérie)a prononcé dimanche une peine de 5 ans de réclusion à l'encontre d'un homme qui comparaissait pour "appartenance à un groupe terroriste activant à l'étranger", toujours selon l'agence de presse algérienne APS.
L'affaire remonte à novembre 2006 lorsque l'accusé, de nationalité algérienne, fut arrêté en Espagne par les services de sécurité de ce pays à la suite d'investigations faisant état de son appartenance à un groupe terroriste.
Les soupçons des services de sécurité espagnols avaient été éveillés par ses fréquents déplacements entre les deux pays et ses accointances avec deux autres Algériens suspectés d'activités terroristes en Espagne.
L'accusé qui fut livré à la justice algérienne, avait été arrêté en possession d'un montant de 5.000 euros, les enquêteurs espagnols estimant que cet argent était destiné au financement du terrorisme en Algérie