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Revue de la presse algérienne du 4 juin 2010

Voici quelques informations recueillies dans des journaux algériens parus ce vendredi: 

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      EL WATAN

Mahi Binebine. Auteur et plasticien marocain : Nous payons le prix de nos démissions face à l’analphabétisme

Après avoir reçu le Prix du roman arabe 2010 pour Les étoiles de Sidi Moumen, attribué début mai par l’Institut du monde arabe de Paris, Mahi Binebine prépare un nouveau roman et espère exposer un jour à Alger. 

Extrait d'une interview

  • "Le bidonville de Sidi Moumen peut être n’importe quel autre bidonville en Afrique. Pensez-vous qu’ils deviennent des camps de recrutement pour les extrémistes ?
  • Les histoires que je raconte pourraient se passer n’importe où dans les troisièmes sous-sols de l’humaine condition. Même si je situe la plupart de mes romans au Maroc parce que je connais bien ce pays. Ceci dit, mon rôle en tant qu’écrivain (et les écrivains du Sud se sentent investis d’une mission de redresseurs de torts !) c’est de faire un constat. J’essaie de dépeindre mon temps avec le plus d’objectivité possible. Ce dernier texte s’inscrit donc dans la logique de ma prose : tendre noirceur, désespoir souriant. La décharge publique que j’y décris est à la fois transmuée en cimetière des ogres, en terrain de chasse au trésor, en scène de crimes et en royaume de la fraternité. On entre, sans prendre garde, dans la tête de ces déshérités où il n’y a pas de conscience possible ou même de prise de conscience. Evidemment, tous les damnés de la terre ne deviennent pas des tueurs, donc on ne peut plus légitimer tout et n’importe quoi par une désespérance, une misère, « un no futur ». Mais pour avoir passé un certain temps à Sidi Moumen, j’ai eu la certitude que si j’étais né là-dedans, cerné par une décharge de 100 hectares, un horizon cadenassé, j’aurais été une proie facile pour le premier marchand de rêve venu."

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      HORIZONS

Colloque sur Malek Haddad : Hommage au poète
"...des universitaires venus de diverses wilayas font des exposés sur l’œuvre et sur la traduction des écrits de Haddad. Il y a entre autre, des spécialistes de l’écrivain connus dans le milieu universitaire : Halima Bensaïd, université de Batna avec «Etranges similitudes : Malek Haddad et Franz Kafka» ; le Pr Nedjma Benachour de l’UMC autour de «Ballade sur 3 notes ou l’idée du voyage de Malek Haddad» ; Chrifa Bakhouche, université de Khenchla qui évoque «L’image du désert dans ‘’Je t’offrirai une gazelle’’ » ou encore du Dr Mohamed Sari d’Alger, qui discourt sur la traduction des romans de Malek Haddad en langue arabe. "


«Fragments» de Kateb Yacine par le théâtre régional de Sidi Bel Abbès : Une exceptionnelle et brillante création en scénographie:

"...brillante création de Abderrahmane Zaaboubi dans le domaine de la scénographie. Des effets rares et originaux ont été mis en œuvre pour faire ressortir les meilleurs moments de l’écriture de Kateb Yacine. « Kateb Yacine constitue une école. Nombreux sont nos écrivains de la génération actuelle qui se réclament de lui. C’est le père de la constitution du théâtre de Sidi Bel Abbés. Aussi les citoyens de la ville de la Mekkera lui doivent-ils une reconnaissance sans limites », remarque-t-il. Faire revivre Kateb Yacine devient une tradition chère à tous les hommes de théâtre de cette région."

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      EL MOUDJAHID

"Rabah Madjer a été nommé ambassadeur auprès de l'UNESCO. L'ancien attaquant international algérien mettra sa renommée et son charisme au service des idéaux de l'organisation des Nations Unies pour l'éducation, les sciences et la culture. Agé de 51 ans, Madjer est considéré comme l'un des plus grands footballeurs africains de tous les temps. Ancien joueur du FC Porto, il a disputé deux Coupes du monde avec les Fennecs (1982 et 1986), avant de remporter la CAN 1990."
 

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