Un haut responsable de l’ex-GSPC s’est rendu cette semaine aux autorités algériennes
Ali Ben Touati alias Abou Tamime, « émir » d’une des principales branches de l’ex-GSPC-qui se réclame d’Al Qaïda au Maghreb-, a déposé les armes mercredi à Yakouren, localité située près de Tizi Ouzou, selon El Watan et Algérie News.
Il a affirmé répondre à un appel lancé par Hassan Hattab, ex-dirigeant et fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) devenu Aqmi en 2006 quand ce groupe et son chef Abdelmalek Droukdel, alias Abou Moussaab Abdelouadoud, firent allégeance à Al-Qaïda, indiquent pour leur part Liberté et Le Jeune indépendant.
Dans un message, Hassan Hattab avait appelé le 18 janvier les islamistes à renoncer à la lutte armée pour bénéficier des dispositions de la loi sur la concorde civile.
L’Algérie a adopté par référendum en 2006 une charte pour la réconciliation nationale offrant l’amnistie, sous certaines conditions, aux islamistes armés désirant déposer les armes. « Je vous conseille d’arrêter ce que vous faites et de rejoindre la société et vos familles », ajoutait-il. « Je condamne et me repens de ces actes qui ne servent ni l’islam ni les musulmans», écrivait encore Hassan Hattab.
Des attentats-suicide ont frappé l’Algérie dans cette région de Tizi Ouzou au mois d’août 2008 notamment, dont le plus meurtrier a fait 43 morts devant une école de gendarmerie aux Issers, à l’est d’Alger.
Samedi également, à l’autre bout du pays, un islamiste armé a été tué par l’armée dans un massif montagneux près de Sidi Bel Abbès (440 km à l’ouest d’Alger), ont indiqué des sources sécuritaires.