Fonds d'investissements vautours: levée de boucliers des services secrets espagnols face à Gazprom !
Gazprom, géant gazier, premier producteur mondial, contrôlé par les pouvoirs publics russes, joue un rôle essentiel dans l'approvisionnement de l'Europe. Depuis quelques semaines les services secrets espagnols s’inquiètent quant au rôle et aux réels intérêts de Gazprom en Europe.
Selon le journal Publico, le groupe public russe Gazprom veut "monopoliser l'approvisionnement énergétique de l'Europe", estiment les services secrets espagnols. Le quotidien affirme avoir eu accès à un rapport récent des services secrets espagnols, le CNI.
Ce rapport confirme les rapports étroits qu’entretient Gazprom avec d’autres pays producteurs, tels que : l'Iran, l'Algérie, le Nigeria, la Guinée équatoriale. Selon Publico, le géant Russe est en pleine «négociations» pour "prendre le contrôle des sources énergétiques hors des frontières russes", et "devenir le seul fournisseur de gaz de l'Europe".
Cette orientation stratégique du groupe russe est à l’instar de ses relations avec le PECO , suite à "d'importants accords de coopération énergétique" entre la Russie et certains pays latino-américains, tels que le Venezuela, la Bolivie ou encore le Brésil.
Cette entreprise sulfureuse en Espagne, a décidé de miser actuellement sur le Nigeria. le CNI affirme que Gazprom veut contrôler un projet de gazoduc devant relier ce pays à l'Europe. Ce projet de gazoduc transsaharien, Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP), prévoit de relier le Nigeria et l'Europe via le Niger et l'Algérie. Et c’est exactement à ce niveau que Gazprom veut intervenir. De quoi se poser des questions.
Par ailleurs, l’Espagne, située au sud du continent, ne dépend pratiquement pas du gaz russe,la majorité de son approvisionnement provient d'Afrique du nord. Mais en novembre dernier, son hypothétique intérêt pour acheter une participation dans un groupe pétrolier espagnol, Repsol, avait provoqué de vives réactions défensives.
Les soucis aujourd’hui pour l’Espagne est de préserver son territoire et ses intérêts face à cette entreprise sulfureuse. Surtout qu’en début mars, Gazprom a signé un accord avec le groupe espagnol Gas Natural. Ce qui lui permettra d'acheter des centrales électriques situées en Espagne. Affaire à suivre…