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Opep: "pas de baisse en vue du prix du pétrole sans la levée des menaces de guerre"

Le président de l'Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP), Chakib Khelil, a estimé mardi que la menace contre l'Iran et l'affaiblissement du dollar américain sont les facteurs principaux de la flambée des prix du pétrole.

Lors d'une conférence de presse tenue en marge du 19e Congrès mondial du pétrole à Madrid, M. Khelil a insisté sur le fait que l'envolée du brut n'est pas due à un approvisionnement insuffisant, s'opposant aux revendications de certains pays consommateurs du pétrole.

Il a attribué la hausse des prix du pétrole à la dévaluation du dollar américain, accompagnée des spéculations du marché, à la situation géopolitique dont la tension entre l'Iran et l'Occident, et à l'impact des biocarburants qui a débouché sur une baisse de la production de diesel.

"Nous n'envisageons pas la baisse des prix du pétrole sans trouver une solution à d'éventuelles menaces de guerre dans certaines régions productrices du pétrole", a déclaré M. Khelil.

Il est nécessaire de "faire quelque chose à propos de la géopolitique et le dollar", a-t-il martelé.

Si l'Iran est attaqué, les prix du brut grimperont encore du fait qu'on ne peut pas pallier à la production interrompue de ce pays riche en pétrole, a averti M. Khelil.

"Il est évident que si vous réduisez 4 millions de barils par jour du marché, vous aurez un grand problème", a-t-il affirmé, avant de souligner : "Je ne vois pas qui peut le remplacer, y compris l'OPEP".

    

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