France - Fête nationale: défilé militaire sur les Champs-Elysées et relents colonialistes
La présence de chefs d'État de pays africains invités par le président français pour une célébration conjointe de la fête nationale française du 14 juillet et du cinquantenaire des indépendances africaines a suscité une polémique dans les milieux politiques français et les associations de défense des droits de l'homme.
Il est notamment reproché a cette célébration de comporter quelques relents du colonialisme français en Afrique, notamment en pointant du doigt la présence d'invités officiels africains au passé pas forcement irréprochable et dont il est demandé par la FIDH et la Ligue des droits de l'Homme et du citoyen (LDH) dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, la publication d'une liste "nominative."
Cette célébration a également fait resurgir une ère douteuse, celle qualifiée de "Françafrique" appliquée à travers des "réseaux" et des influences sur les politiques africaines pour y préserver l'exclusivité française et que Nicolas Sarkosy lors de sa visite en Afrique en mai 2006 avait promis d'abolir pour la remplacer par des relations transparentes et conformes aux règles de souveraineté et d'égalité des nations.