Grèce: Un colis piégé blesse une femme à Athènes
Une femme a été blessée par un colis piégé qui a explosé au centre d'Athènes. Selon la médias locaux, deux hommes ont été arrêtés en possession de pistolets et de colis piégés. L'un d'entre eux aurait été destiné au président français Nicolas Sarkozy.
L'explosion s'est produite à l'intérieur d'une compagnie de services postaux à Pagkrati, un district du centre d'Athènes, où une employée a été blessée aux doigts. Le colis était destiné à l'ambassade du Mexique en Grèce, selon les officiels de la police.
Peu après, deux personnes ont laissé deux autres colis suspects près d'une compagnie de livraison, destinés à l'ambassade de Pologne à Athènes.
La police a arrêté les suspects et détruit les colis.
Une enquête de la police est en cours à Athènes et des experts examinent les enregistrements vidéos des caméras de surveillance des compagnies de livraison de colis.
Des experts anti-terroristes ont bouclé la région et évacué une école des environs pour des raisons sécuritaires. Ils ont souligné qu'il aurait pu y avoir plus de blessés, puisque la bombe a explosé à une heure de pointe.
Selon les médias grecs, les deux suspects possédaient des pistolets, portaient des perruques et des gilets pare-balles. L'un d'eux est soupçonné d'appartenir au groupe de guérilla locale " Conspiration du Noyau de feu," accusé d'être responsable d'une série d'attaques terroristes ces dernières années contre des cibles politiques, policières et financières.
Les groupes terroristes grecs ont mené des attaques après l'assassinat d'un adolescent par la police en décembre 2008. La mort de l'adolescent avait provoqué les pires émeutes que la Grèce a connu depuis trois décennies.
Un policier a été tué en juin dernier par l'explosion d'un colis piégé à Athènes.
En dépit des arrestations des principaux membres des groupes de guérilla le printemps dernier, les terroristes ont menacé de mener de nouvelles attaques suite aux mesures d'austérité du gouvernement pour faire face à la crise financière.
Des politologues affirment que l'incident se produit à un moment où la Grèce s'apprête à accueillir les élections locales qui doivent se tenir jeudi et qui sont considérées comme un test significatif pour les politiques gouvernementales.