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La Grèce paralysée par une grève massive des fonctionnaires

Ecoles et centres d'impôts fermés, hôpitaux au service minimum d'urgence et grandes manifestations à Athènes, la capitale du pays... les fonctionnaires grecs expriment leur colère devant le plan d’austérité annoncé par le gouvernement.

De son côté, le plus important syndicat grec, le GSEE, pour le secteur privé, a pour sa part prévu de débrayer séparément, le 24 février prochain.

Mis sous pression par Bruxelles, le gouvernement grec a annoncé mardi un plan d'austérité qui prévoit de diminuer de deux milliards d'euros les dépenses publiques. Il se propose pour ce faire de geler les salaires, de ne remplacer qu'un départ sur cinq dans la fonction publique et de supprimer les primes que de nombreux Grecs touchent en plus de leur salaire de base.

L'Etat espère aussi engranger plus de cinq milliards d'euros en mettant en place des impôts supplémentaires et en luttant contre l'évasion fiscale.

Les syndicats s'opposent à ce plan d’austérité qui affectera selon eux les ménages aux revenus modestes "Ils avaient promis que les riches paieraient, mais c'est aux pauvres qu'ils vont prendre l'argent", a accusé Ilias Iliopoulos, secrétaire général du syndicat de la fonction publique ADEDY, cité par l'agence Reuters.

"C'est contre cette politique que nous luttons, pas contre les efforts pour sortir de la crise", a-t-il nuancé.

"Les mesures concernant les fonctionnaires sont tout simplement injustes. Nous ferons grève, même si nous ne croyons pas que cette bataille puisse être gagnée. Nous savons que le gouvernement n'agit ainsi que pour faire plaisir à Bruxelles, sans penser à nous", commente un fonctionnaire âgé de 65 ans.

Le syndicat ADEDY, qui représente environ 500.000 salariés, a annoncé mardi qu'il se joindrait probablement à la grève du secteur privé programmée le 24 février, et envisage d'en organiser une autre en mars.

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