sfy39587stp17
Aller au contenu principal

Israël: le parti travailliste approuve la participation à la coalition formée par Netanyahu

Le comité central du parti travailliste israélien a approuvé mardi soir l'entrée, initiée par le chef du parti Ehud Barak, à la coalition du Premier ministre désigné Benjamin Netanyahu,ont rapporté des médias locaux.

Les délégués du parti travailliste se sont réunis mardi soir à Tel Aviv pour un vote sur un accord cadre de coalition conclu plus tôt dans la journée par MM. Barak et Netanyahu.

Le Jerusalem Post a rapporté sur son site internet qu'au total 1.071 membres du parti ont participé à cette réunion, dont 58% ont voté en faveur de la décision tandis que 42% s'y opposant, avec une marge de 165 voix.

"Je n'ai pas peur de Benjamin Netanyahu, nous ne serons pas son cache-sexe. Nous serons un contrepoids qui fera en sorte que le cabinet ne soit pas (exclusivement) de droite", a déclaré Ehud Barak dans une allocution diversement accueillie.

M. Barak a justifié sa motion par "l'intérêt supérieur de l'Etat" confronté à de graves problèmes économiques et de sécurité, et assuré vouloir "faire contrepoids à l'extrême droite" qui a déjà signé un accord avec M. Netanyahu.

De son côté, le chef du Likoud aurait longuement insisté en arguant de la menace iranienne, et de la nécessité de faire bloc pour y faire face, considérant que l'affontement est inévitable.

Après le vote, Benjamin Netanyahu a félicité M. Barak pour l'appui de son parti "à l'entrée dans un gouvernement d'union à une heure cruciale pour Israël".

Il dispose désormais d'une majorité de 66 députés sur 120, grâce aux 27 sièges de son parti, le Likoud, aux 15 sièges d'Israël Beiteinou, aux 13 élus du parti travailliste et aux 11 du parti ultra-orthodoxe Shass.

Reste que l'accord ainsi conclu est très vague quant à la relance du processus de paix israélo-palestinien. Il n'y est pas clairement question d'un réglement sur la base de la création d'un Etat Palestinien aux côtés d'Israël.

Et pour cause, Netanyahu n'a pas changé d'avis, il continue à y être opposé, envisageant seulement une autonomie élargie pour les palestiniens, alors que la colonisation israélienne se poursuivrait en Cisjordanie occupée.

sfy39587stp16