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L'armée israélienne une nouvelle fois mis en cause par une ONG

L’armée israélienne a violé le code d’éthique médicale durant son offensive sur Gaza, du 27 décembre au 28 janvier, selon L’ONG israélienne Médecins pour les Droits de l'Homme (PHR). Les soldats ont attaqué des secouristes et empêché l’évacuation des blessés.

"Durant le conflit à Gaza, les soldats israéliens ont violé de façon répétée l'éthique de l'armée et les droits humanitaires de base, d'une manière qui soulève des suspicions de violation de la loi internationale concernant les blessés et la sécurité des équipes médicales", affirme l'ONG, citée par l’AFP.

Comble de l’horreur, selon le même rapport, très souvent les forces israéliennes "n'ont pas autorisé l'évacuation de civils blessés, bloqués (sur les champs de bataille) pendant plusieurs jours, et ont laissé des civils sans nourriture et sans eau pendant des périodes considérables".

"Il ressort de ces incidents que l'armée a non seulement empêché l'évacuation de familles assiégées et blessées mais a aussi interdit aux équipes médicales palestiniennes de les atteindre".

Selon PHR, 16 secouristes palestiniens ont été tués par des tirs israéliens et 25 autres blessés en accomplissant leur travail durant l'offensive, cité par l’AFP.

Durant la même période, l'armée israélienne a attaqué 34 établissements médicaux, dont huit hôpitaux et 26 dispensaires, a ajouté l'ONG. Son président, Dani Filc, a appelé à une "enquête neutre" sur ces violations.

L’armée israélienne a bien entendu rejeté ces accusations, désignant comme responsable le Hamas qui se serait servi durant le conflit "de véhicules, d'établissements et d'uniformes médicaux pour dissimuler et camoufler des activités terroristes".

Par ailleurs, les récits de soldats israéliens d’une même école publiés jeudi par le quotidien Haaretz ont évoqué des tirs à bout portant sur des civils palestiniens ainsi que des actes de vandalisme.

Des organisations israéliennes de défense des droits de l'Homme avaient réclamé une "enquête indépendante" sur les "crimes de guerre" de l'armée israélienne à Gaza à la suite de ces nouveaux témoignages de soldats sur des tirs contre des civils.

A Genève, le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation dans les Territoires palestiniens, Richard Falk, a réclamé une enquête sur l'offensive israélienne à Gaza, soulignant qu'il y avait "des raisons de conclure" qu'elle constitue un "crime de guerre de la plus grande ampleur".

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