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Négociations serrées entre Israël et le Hamas pour la libération du soldat Shalit

Un comité ministériel israélien a été constitué pour discuter de l'affaire du soldat Gilad Shalit, enlevé et détenu par le Hamas. Le Premier ministre Ehud Olmert a demandé une liste de 450 prisonniers palestiniens qui seraient libérés par Israël en échange de son soldat, selon le journal Ha'aretz.  

Une source gouvernementale citée par le journal aurait indiqué que le Hamas a récemment reformulé ses exigences. Le nombre des prisonniers palestiniens dont il demande la libération en échange du soldat Shalit, passe de 1000 à 1500.

Contacté par l’agence de presse Xinhua, Mark Regev, porte-parole de M. Olmert, a refusé de commenter cette question.  

Certains responsables supérieurs israéliens estiment que le cessez-le-feu a permis au Hamas de durcir sa position. Ils regrettent le relâchement de la pression exercée à travers les opérations militaires et le blocus économique.
De ce fait, selon eux, le Hamas ne se sentirait plus du tout pressé de conclure un accord sur l'affaire Shalit.

Aussi, les officiers en question sont-ils convaincus que le seul moyen de régler cette affaire est d'exercer à nouveau une pression, même si cela met en danger la trêve.

Ofer Deker, chef des services secrets israéliens, Shin Bet, a même suggéré l'arrêt de l'approvisionnement de Gaza en combustibles ou la fermeture des passages à la frontière qui ont été réouverts en vertu de la trêve.  

Ehud Barak, ministre de la Défense serait, lui, plutôt partisan de la poursuite des négociations.

"Nous travaillons pour la trêve dans l'intérêt de Gilad Shalit et nous devons utiliser cette période pour accomplir des progrès dans les négociations", a-t-il affirmé, ajoutant  "si nous manifestons davantage de bonne volonté, le Hamas manifestera davantage de bonne volonté ».

Outre la libération des prisonniers, exigence somme toute légitime de la part du Hamas, il faut aussi desserrer l’étau autour de la population de Gaza qui continue à payer le plus lourd tribu.Devant une situation si dramatique, il n’est pas étonnant que les négociations soient serrées.

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