Olmert se pépare à quitter la scène, Livni donnée favorite à la tête de Kadima
Les élections primaires du parti israélien au pouvoir , Kadima, ont commencé mercredi matin, quatre ministres en fonction étant en concurrence pour succéder au Premier ministre Ehud Olmert à la tête du parti, et éventuellement le remplacer au poste de Premier ministre.
Le scrutin sera ouvert de 10H00 (07H00 GMT) jusqu'à 22H00 (19H00 GMT), et environ 74.000 membres enregistrés du parti centriste pourront voter dans 114 stations de vote situées dans 93 communes différentes à travers l'Etat juif.
Le Premier ministre actuel, poursuivi dans plusieurs affaires judiciaires, a annoncé qu'il ne participerait pas aux primaires et qu'il démissionnerait aussitôt que son remplaçant serait choisi, parmi la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, le ministre des Transports Shaul Mofaz, le ministre de la Sécurité publique Avi Dichter et celui de l'Intérieur Meir Sheetrit.
Donnée favorite, Tzipi Livni, 50 ans, pourrait bien devenir le première femme, depuis Golda Meir, à diriger le gouverenement israélien. Dans son édition du mercredi 17 septembre, le quotidien français Le Figaro dresse le portrait de celle qui se verrait "en nouvelle dame de fer" par référence à Golda Meir, qui fut, tout comme elle, Ministre des Affaires étrangères.
Ainsi, elle apparaîtrait aux yeux des électeurs de Kadima "comme l'ultime recours: ses origines familiales et politique lui donne le poids nécessaire pour rassurer l'aile droite du parti. Son intégrité et son pragmatisme lui valent le soutien des électeurs venus de la gauche et du centre (...) Elle est née dans un famille éminente de la droite révisionniste. Son père, Eitan Livni, fut le chef des opérations de l'Irgoum, organisation clandestine juive qui perpétra l'attentat l'hôtel King David en 1946 (...) Elle sert au Mossad entre 1980 et 1984, notamment à Paris, dans un poste dont les détails sont encore classifiés (...) Elle entre en politique en 1999 sous l'étiquette du Likoud, alors mené par Benyamin Nétanyahou. Mais c'est dans le sillage d'Ariel Sharon, venu au pouvoir en 2000, que sa carrière décolle. Ses tailleurs-pantalons et ses cigarettes, ses pieds sur le bureau et son franc-parler deviennent sa marque de fabrique."