Protestations chez les salariés de royal air Maroc
Les appareils de la compagnie royale air Maroc (RAM) ont été contraints à rester au sol du vendredi 17 juillet à 17 heures au lundi 20 juillet à 8 heures. Les pilotes de la compagnie ont voulu frapper fort en bloquant les appareils durant cette période estivale, et ont causé de lourdes pertes à la compagnie.
Le PDG de la compagnie Driss Benhima estime que ces pertes s'élèvent à environ 100 millions de dirhams par jour d'immobilisation.
Les principales revendications ont trait à la marocanisation de la fonction de commandant de bord au sein du groupe RAM et à l'arrêt du recrutement des commandants de bord étrangers, ainsi qu’à la révision de la situation matérielle du personnel technique.
Depuis 2006, de nouveaux appareils ont été achetés , et des mesures ont été prises par la compagnie afin d'augmenter la capacité d'accueil et de l'école nationale de formation des pilotes marocains.
Dans son communiqué officiel, la compagnie a affirmé : "Le mouvement de grève lancé par l'Association marocaine des pilotes de ligne intervient alors qu'un dialogue a été engagé entre la direction de la compagnie et les représentants des pilotes depuis le 13 juillet, et au cours duquel la direction a manifesté sa volonté de prendre en compte les revendications légitimes présentées".
Au-delà du dialogue, le président de l'association des pilotes, Mohamed Yaacoubi, réclame la mise en œuvre des accords, et la révision à la hausse des augmentations de rémunération proposées dans le cadre d'un système de forfaitisation des temps de vol.
Pour faire face à ce mouvement la compagnie a dû mobiliser des moyens importants, et a réussi à assurer 85 % des vols grâce à l'équipage qui appartenant à la filiale Atlas Blue, mais aussi à d’autres compagnies aériennes. De nombreux passagers ont vu leurs horaires modifiés, mais sont quand même arrivés à destination.