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Maroc : l’exploitation du travail des jeunes filles un fléau qui persiste

La violence envers les femmes et l’exploitation des jeunes filles constituent des fléaux qui continuent à ronger la société marocaine. Deux projets de loi sur ce thème figurent au programme de la session en cours au Parlement.

Il faut croire que les nombreuses campagnes de sensibilisation sur le sort réservé aux «boniches», jeunes filles de familles démunies contraintes à vendre leur force de travail et à accepter le pire pour survivre et aider les proches, ont finalement porté.

Peut-être que ces laissées pour compte vont enfin pouvoir être protégées par des textes de loi dissuasifs. Si l’on en croît la ministre du Développement social, Mme Nouzha Skalli, citée par les médias, un projet de loi a été ficelé, qui fixe des sanctions pour les parents, les intermédiaires et les employeurs des jeunes filles mineures. Les récidivistes seront exposés à des peines de prison, a-t-elle précisé.

D’aucuns, à l’image de la sociologue Samira Kassimi, contestent cependant le principe d’une responsabilisation des parents. Incarcérer ces derniers priverait en effet le reste de la famille de toute ressource.

L’accueil des femmes victimes de violence ainsi que la prise en compte de leurs plaintes et témoignages constituent les autres volets de la question, qui devraient en principe être pris en compte dans le cadre du dispositif de protection.

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