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UNESCO pour les Africaines

"Liberté d'expression  et droit des femmes en Afrique"  est le thème de la table ronde, qui a eu lieu le 16 mars 2010,  au siège parisien de  l'Unesco avec le soutien du Réseau de développement et de Communication des femmes africaines -FEMINET

, ainsi que celui de la Division pour l'égalité des genres, du Bureau de la planification stratégique.

Durant l'événement, fut lancé le livre "Freedom of information and Women's Rights in Africa", qui sera très utile aux femmes qui envisagent de mettre en oeuvre la politique des cadres d'accès à l'information.

Véritable manuel, qui fournit une illustration de ce droit fondamental, "Freedom of information and Women's Rights in Africa" représente un précieuse source d'information sur les sujets essentiels: le VIH, le Sida, la santé reproductive et sexuelle, la sécurité alimentaire, l'éducation, les activités génératrices de revenus, etc.

Plusieurs activistes connues pour leur travail au sujet des droits et du bien-être des femmes africaines ont décrit la situation actuelle et fournit une profusion de détails sur le statut féminin.

Parmi les panelistes se sont distiguées: Fatma Allo, Fondatrice de l'Association des femmes dans les Médias, Aruna Roy, activiste politique et sociale de l'Inde, ainsi que l'activiste sud-africaine Chantal Kisoon membre de la Commission de droits de l'Homme et enfin, Carlyn Hambuba de Feminet.

Selon ces représentantes du continent africain, peu d'organisations féminines s'engagent en ce qui concerne la loi sur la liberté d'information.

Les principaux programmes de presque toutes les institutions qui rassemblent des femmes, se concentrent sur d'autres thèmes et travaillent pour l'amélioration du bien-être et la promotion des droits de la Femme, la diffusion d'information sur la santé, l'éducation et la lutte contre la pauvreté.

Ayant, en 2003,formé  leur Coalition, les Africaines, membres de différentes organisations, avec aussi de  simples citoyennes, militent ensemble,  pour l'adoption de la loi de liberté d'information.

Mais l'engagement dans RTI apparait aux nombreuses militantes comme une charge de plus, dans leur quotidien déjà très difficile.

La plupart des organisations de défense des droits de la Femme soulignent la responsabilité des coalitions et de réseaux représentatifs du mouvement féminin, qui doivent se mobiliser pour la liberté d'information et de la communication, en présentant une force commune des femmes sur le continent africain.

De plus, un grand nombre d'organisations ne remarquent pas le rapport entre la liberté d'information et droits de la Femme.

Cela est incompréhensible puisque la liberté de l'information est fondamentale pour la population féminine, qui à cette façon  obtient l' accès direct  aux informations officielles des gouvernements, des institutions privés et des organes publics.

La Déclaration universelle de droits de l'Homme, élaboré en 1948, par son article 19 est garant du droit à l'information, ainsi que le Pacte international, relatif aux droits politiques et civils et également la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples.

De nombreux défis doivent être relevés en Afrique, surtout celui du développement social, politique et économique, qui ouvrira au libre accès à l'information internationale, actuellement inexistant.

La législation de l'Afrique du Sud est un cas exceptionnel; en effet,  l'Etat dispose d'une loi sur la promotion de l'accès à l'information, présenté sous le nom de PAIA.

Adopté il y a une décennie, ce dispositif aide les femmes sud-africaines à maîtriser l'usage  de la législation pour exercer  leur droit à la liberté de l'information.

Grâce à lui, elles peuvent par exemple suivre les activités du parlement. Ce qui montre la nécessité de disposer de sources solides pour une information fiable, qui permette de faire face aux diverses questions de la vie courante.

Cela permettra d'appliquer les stratégies adaptées.

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